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Le courrier de L’UNESCO, mai 1997,
L’invité du mois Aimé Césaire Une arme miraculeuse contre le monde bâillonné
Mairie de Fort-de-France. Photo matinikphoto.com |
Tant par sa poésie et ses pièces de théâtre que par son action d’homme politique, il n’a cessé d’œuvrer à la désaliénation des peuples colonisés. Le poète qu’il est avant tout, qui n’a jamais renoncé à réconcilier rêve et réalité, rappelle ici à Annick Thebia Melsan sa foi dans les pouvoirs de la «parole essentielle».
IL est coutume pour vous situer de mentionner plusieurs références: l’espace, la géographie, le temps de l’Histoire, l’écriture, la poésie et ses divers départements, l’action politique. Mais vous, comment vous situez-vous?
Aimé Césaire: C’est difficile. C’est une terrible question. Mais bon, je suis un homme, un Martiniquais, un homme de couleur, un nègre, l’homme d’un pays, l’homme d’une géographie, l’homme d’une histoire, l’homme d’un combat. Ce n’est pas très original. Grosso modo, je répondrais que c’est l’histoire qui dira ce que je suis.
Donc, vous venez du nord de la Martinique…
J’ai toujours eu l’impression que je partais à la reconquête. A la reconquête de mon nom. A la reconquête de mon pays. A la reconquête de moi-même.
Et c’est pour cela que ma démarche a été essentiellement une démarche poétique.
Parce qu’il me semble que la poésie, c’est un peu tout cela.
C’est la reconquête de soi par soi.
De soi par soi. Et par quel outil privilégié?
Je crois que l’outil essentiel, c’est le mot!
Un peintre, ce serait par la peinture! Mais un poète, c’est par le mot.
Je crois que c’est Heidegger qui a dit cela: «Le mot, c’est la demeure de l’être.» On pourrait multiplier les citations. Je crois que c’est René Char qui disait, du temps qu’il était surréaliste: «Les mots savent de nous beaucoup plus que nous savons d’eux.»
Je crois que cela aussi, c’est révélateur. Que le «verbe» est révélateur. Et pas seulement créateur.
Révélateur. Créateur. Explorateur?
Explorateur est excellent! C’est la sonde que l’on jette. C’est la tête chercheuse. Qui ramène l’être à la surface.
Vous avez dit souvent que la première parole nègre, après le long silence, ne pouvait être qu’une parole révolutionnaire. Alors, la poésie est aussi «révolution»?
Oui. Elle est révolutionnaire. C’est le monde ordinaire chamboulé, labouré, transmuté. C’est pourquoi elle est révolutionnaire.
Lorsque, en 1941, en pleine guerre mondiale, la revue «Tropiques» a paru dans la Martinique occupée, comme une immersion dans les sources contradictoires du magma de l’âme antillaise, avec un regard cru dardé sur les profondeurs de l’aliénation coloniale, c’était véritablement une révolution culturelle.
Et lorsque le censeur de Vichy, en 1941, a interdit «Tropiques» en disant: «Vous êtes révolutionnaire», c’était un fort bon critique. C’est vrai! Il s’agissait d’une révolution culturelle.
C’était une sorte de révolution copernicienne que nous opérions! Il y avait de quoi surprendre! Et les Martiniquais, eux-mêmes, ont été surpris ! Révélés à eux-mêmes. Etrange rencontre!
Ça modifiait un certain nombre de valeurs.
Lesquelles?
Nous sommes par définition des êtres compliqués. C’est la règle commune à toute société, accrue par le tissu complexe de la sédimentation née des termes inégaux du fait colonial. Tout n’y est pas négatif, loin de là. Cette hybridation dont nous sommes le résultat a des acquis et des valeurs positives, où l’Occident, et l’Europe, ont eu aussi leur part. Leur part positive, disais-je, dont les effets ont été parfois tardifs pour les non-Européens, mais qui sont indéniables, et dont nous sommes à la fois les acteurs et les partenaires. Je devrais dire parfois aussi les bénéficiaires. L’abbé Grégoire, Victor Schoelcher, et toutes ces voix d’hier et d’aujourd’hui, qui se sont engagées pour l’Homme et ses droits, au-delà de la race et contre la discrimination, ont été des guides dans ma vie, et représentent à jamais un formidable élan de générosité et de solidarité de l’Occident, une contribution essentielle à l’avancée des idées d’universalité concrète et d’humanisation — sans lesquelles notre monde actuel ne pourrait pas envisager d’évoluer positivement. Je suis à jamais leur frère de luttes et d’espérances.
A Genève, en 1978, lors de l’événement appelé «Genève et le Monde Noir», vous avez, dans un discours important, prononcé ces paroles: «Le pouvoir opératoire de la poésie, avec son double visage de nostalgie et de prophétie, salvatrice, car récupératrice de l’être, est intensificatrice de vie.» Le Cahier d’un retour au pays natal, paru en 1939, était-il donc cette parole première?
Oui. C’est bien ainsi que je le conçois: c’est un départ, un nouveau départ, qui est le vrai départ. Car, dans la vie, il y a beaucoup de faux départs.
Mais je crois que c’est là pour moi le vrai départ.
La mémoire, l’enfoui, l’enseveli, tout cela exhumé, remis au monde, proféré, éclatant dans le monde tout fait, dans le monde que nous vivons, je crois que c’est un signal important. Dire le sursaut. Ne pas le taire, la parole réinvestie comme arme miraculeuse contre le monde bâillonné. Et les bâillons sont souvent purement intérieurs.
Comment «débâillonner» ce monde?
Je crois simplement que la parole est salvatrice.
Est-elle suffisante face à l’humaine condition et à ses dérives récurrentes?
Sans doute pas, pas sans l’amour et l’humanisme.
Vraiment, je crois en l’homme. Et je me retrouve dans toutes les cultures. Dans cet effort extraordinaire, que tous les hommes, où qu’ils soient, sous quelque, latitude qu’ils soient, ont fait, pour quoi?
Mais pour rendre, tout simplement, la vie vivable!
Car cela ne va pas de soi! Supporter la vie. Et affronter la mort.
Et c’est cela qui est pathétique.
Nous participons tous à la même grande aventure.
C’est cela les cultures. Qui se rencontrent, et qui se rencontrent quelque part.
L’affirmation de la négritude, mot que vous avez créé et qui a été le ciment d’un mouvement historique, ne portait-elle pas en elle le risque de vous séparer de l’Autre, du «non-nègre»?
Nous n’avons jamais conçu notre singularité comme l’opposé et l’antithèse de l’universalité. Il nous paraissait très important — en tout cas pour moi — de poursuivre la recherche de l’identité. Et, en même temps, de refuser un nationalisme étroit. De refuser un racisme, même un racisme à rebours.
Notre souci a toujours été un souci humaniste et nous l’avons voulu enraciné.
Nous enraciner et en même temps communiquer. Je crois que c’est dans Hegel que nous avons trouvé — dans un chapitre de cette pensée de Hegel très marquée par la dialectique du maître et de l’esclave — cette réflexion sur la singularité. Hegel explique qu’il ne faut pas opposer le singulier à l’universel, que l’universel, ce n’est pas la négation du singulier, mais que c’est par l’approfondissement du singulier que l’on va à l’universel.
Pour être universel, nous disait-on en Occident, il fallait commencer par nier que l’on est nègre. Au contraire, je me disais: «Plus on est nègre, plus on sera universel.»
C’était un renversement. Ce n’était pas le: ou bien, ou bien. C’était un effort de réconciliation. Mais pas de réconciliation froide. De réconciliation dans le feu, de la réconciliation alchimique, si vous voulez.
Une identité, mais une identité réconciliée avec l’universel. Chez moi, il n’y a jamais d’emprisonnement dans une identité.
L’identité est enracinement. Mais c’est aussi passage. Passage universel.
Le feu, au premier rang des énergies vitales?
Oui, vous avez dit : le feu.
C’est clair que ma poésie est ignée. Mais pour quoi ? J’appartiens à cette île… Pourquoi dans ma poésie, y a-t-il cette hantise? Ce n’est pas du tout une recherche voulue. Je constate — tout le monde le constate — la présence du volcan. C’est la terre, c’est le feu.
Le feu n’est pas destructeur. Le volcan n’est pas destructeur. Il est destructeur au second degré. C’est une colère cosmique, autrement dit, une colère créatrice. Elle est créatrice!
Nous sommes loin de cette idylle romantique sous la mer endormie. Ce sont des terres de colère, des terres exaspérées. Des terres qui crachent, qui vomissent, et qui vomissent la vie.
C’est de cela que nous devons être dignes. Cette parcelle créatrice, il faut la recueillir ! Il faut la continuer!
Et non pas s’endormir dans l’acceptation, la résignation. C’est une sorte de sommation de l’Histoire et une sommation de la Nature, à nous faites.
Comment expliquer, alors, que cette parole première, vous l’ayez dite dans la langue du pouvoir colonial? Du colonialisme?
Cela ne me gêne pas du tout.
Je ne l’ai pas voulu. Mais il se trouve que la langue dans laquelle je m’exprimais, c’était la langue que j’avais apprise à l’école. Et cela ne me gênait en rien, ne m’a séparé en rien de ma révolte existentielle, et du jaillissement de mon être profond. J’ai plié la langue française à mon vouloir-dire.
Nous sommes, par la nature et par l’Histoire, situés au carrefour de deux mondes. Nous sommes au carrefour d’au moins deux cultures. Il y a une culture africaine qui me paraît sous-jacente. Et c’est parce qu’elle est sous-jacente, oubliée, méprisée, qu’il fallait l’exprimer, la faire vivre à la lumière.
Mais l’autre était la culture évidente ! Celle que l’on percevait à travers le livre, à travers l’école, et qui était nôtre aussi, comme part intégrale de notre destin individuel et collectif.
Donc, j’ai essayé de réconcilier — parce qu’il le fallait — ces deux mondes. Mais je me sens tout à fait à mon aise aussi bien en me revendiquant du griot africain et de l’épopée africaine qu’en me revendiquant de Rimbaud, de Lautréamont. Et par-delà eux, de Sophocle ou d’Eschyle!
Mais que peut penser le griot africain face au drame du Rwanda, du Zaïre et de la désespérance qui plane sur cette Afrique que vous avez tant rêvée, dans votre engagement pour la décolonisation?
En Afrique comme en Martinique, dans les Amériques, et ailleurs, je ne me suis jamais illusionné quant aux risques de l’Histoire. L’Histoire est toujours dangereuse. Le monde de l’Histoire c’est le monde du risque. Mais c’est à nous qu’il appartient à chaque moment d’établir et de réajuster la hiérarchie des périls.
Dès 1966, face à la grande espérance de ce que l’on a appelé le «Soleil des indépendances», j’en avais la claire vision. Je l’ai d’ailleurs exprimée au colloque d’ouverture du Festival Mondial des Arts Nègres à Dakar en Avril 1966, face à un parterre de dignitaires africains tout neufs, et il faut l’avouer, peu lucides sur le monde, ses rapports de force, sur eux-mêmes et leur irréversible responsabilité.
Je retrouve ici les propres termes de mon discours du 6 avril 1966. J’ai dit:
« L’Afrique est menacée. Menacée à cause de l’impact de la civilisation industrielle. Menacée par le dynamisme interne de l’Europe et de l’Amérique. On me dira : pourquoi parler de menace, puisqu’il n’y a pas de présence européenne en Afrique, puisque le colonialisme a disparu et que l’Afrique est indépendante?
«Malheureusement, l’Afrique ne s’en tirera pas à si bon compte. Ce n’est pas parce que le colonialisme a disparu que le danger de désintégration de la culture africaine a disparu. Le danger est là et tout y concourt, avec ou sans les Européens: le développement économique, la modernisation, le développement politique, la scolarisation plus poussée, l’enseignement, l’urbanisation, l’insertion du monde africain dans le réseau des relations mondiales, et j’en passe. Bref, au moment où l’Afrique naît véritablement au monde, elle risque comme jamais de mourir à elle-même. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas naître au monde. Cela signifie qu’il faut s’ouvrir au monde, avec les yeux grands ouverts sur le péril et qu’en tout cas, le bouclier d’une indépendance qui ne serait que politique, d’une indépendance politique qui ne serait pas assortie et complétée par une indépendance culturelle, serait en définitive le plus illusoire des boucliers et la plus fallacieuse des garanties.»
A cela s’est ajoutée l’irresponsabilité politique et toute la palette d’un cynisme partagé ! Mais heureusement, des figures exemplaires comme celle de Nelson Mandela, attestent la grandeur de l’Afrique. L’Afrique vit l’aventure humaine, et je gage que le chant du griot retrouvera la sève de l’Afrique éternelle.
Et l’utopie marxiste à laquelle vous avez adhéré en 1946, et que vous avez dénoncée avant la crise de Budapest, par votre Lettre à Maurice Thorez, où vous énoncez les raisons de votre rupture avec le Parti Communiste?
J’ai effectivement, comme tant de mes contemporains, cru à ce qui s’est révélé n’être qu’une mauvaise utopie. Je n’en ai aucune honte. Il y avait à cela, dans le contexte de l’après-guerre, un enthousiasme du cœur, et une espérance pour l’esprit.
Mais très vite il y a eu la déception, le sentiment de la manipulation, la conviction du mensonge, et, selon mes termes d’alors, la conscience intolérable de la «faillite d’un idéal et l’illustration pathétique de l’échec de toute une génération». J’ai ressenti comme une nécessité impérieuse de ne pas me taire, et contre le conformisme de l’époque, de rompre à mes risques et périls avec le cadre, alors tout-puissant, de l’appareil marxiste. Cela faisait partie de mon choix ontologique d’homme, conscient de la responsabilité non négociable d’une identité assumée.
«Nul, dites-vous dans le Discours sur le colonialisme (1950), ne colonise impunément, ne colonise innocemment. Le prix sera lourd à payer pour une humanité réduite au monologue.»
Oui, je crois profondément que la civilisation universelle a beaucoup à perdre à réduire au silence des civilisations entières.
Si la voix des cultures africaines, la voix des cultures indiennes, la voix des cultures asiatiques se taisent, eh bien, je crois que ce sera un appauvrissement de la civilisation humaine. Si la mondialisation que l’on nous propose devait aboutir à un monologue réducteur, elle créerait une civilisation qui ne peut que s’étioler.
Je crois à l’importance de l’échange. Et l’échange ne peut se faire que sur la base de l’estime réciproque.
Pour vous, en 1997, le combat est donc toujours d’actualité?
Nous sommes tous toujours guerriers. La guerre prend des formes différentes, selon les âges, mais il y a des choses contre lesquelles on est toujours rebelle. On est toujours le rebelle de quelque chose. Des choses que l’on ne peut pas accepter, et que je n’accepterai jamais. C’est le sort de tout le monde, et sans doute de tous les hommes. Il y a des choses avec lesquelles je n’ai pas du tout fait la paix. Je ne prendrai pas mon parti de l’écrasement d’un peuple, de l’effacement de l’Afrique. Non je ne peux pas m’y résoudre.
Je voudrais — passionnément — que les peuples existent en tant que peuples, qu’ils s’épanouissent et qu’ils apportent leur contribution à la civilisation universelle.
Parce que le monde de la colonisation et de ses avatars contemporains, c’est le monde de l’oppression, c’est le monde de l’écrasement, le monde de l’affreux silence.
Etes-vous effectivement aujourd’hui, Aimé Césaire, à 84 ans, bien plus d’un demi-siècle après le Cahier d’un retour au pays natal, fidèle à l’urgence de la poésie?
Bien sûr. Je n’ai plus la même énergie tellurique; je n’ai plus du tout la même force. Mais enfin, je la salue, je ne la renie pas.
La poésie est-elle toujours opérante aujourd’hui? Le sera-t-elle toujours?
En tout cas, c ’est pour moi la parole fondamentale. Et le salut du monde dépend de sa capacité d’entendre cette parole. Il est clair que durant tout le siècle que nous avons vécu, l’écoute de la parole poétique a été diminuant. Mais on se rendra compte de plus en plus que c’est la seule parole qui puisse être encore vivifiante et à partir de laquelle on peut rebâtir et reconstruire.
Est-ce que vous ne pensez pas que dans l’œuvre d’Aimé Césaire, la dimension poétique est toujours sous-tendue par un propos, par un projet éthique?
Certainement. Tout est soutenu par un projet éthique. Dès le Cahier d’un retour au pays natal, le souci de l’homme apparaît, je crois qu’il y a une quête de soi-même, mais aussi une quête de fraternité et d’universalité. Quête de la dignité de l’homme, je crois que ce sont les fondements de l’éthique.
Et pourtant notre siècle n’a pas été un siècle où l’éthique a triomphé?
Non, certainement pas. Mais l’éthique doit être une affirmation. Que l’on soit suivi ou que l’on ne soit pas suivi, il y a des choses qui, pour nous, sont fondamentales, auxquelles on s’accroche. Même à contre-courant, faut-il encore les maintenir.
Alors, ce que nous recherchons, c’est la réconciliation, c’est la connivence avec le cosmos, la connivence avec l’Histoire, la coïncidence de nous-même avec nous-même.
Autrement dit, pour moi, la poésie, c’est une recherche de la vérité et de la sincérité. La sincérité, hors de ce monde, «hors des jours étrangers». Et nous la recherchons au fond de nous-même. Et souvent, contre nous-même. Contre ce qui apparaît être nous-même. Le plus profond de nous-même.
La poésie est abyssale. Abyssale et explosive.
Encore une fois, le volcan.
Je suis au moment du grand passage, sans doute, mais je l’affronte, imperturbable, d’avoir proféré ce qui me paraît essentiel, imperturbable, d’avoir, si vous voulez, hélé l’amont et hurlé l’avenir.
C’est ce que je crois avoir fait. A peine désorienté par la contremarche des saisons. Mais c’est ainsi. Et telle est, je crois, ma vocation.
Pas, mais pas du tout de rancœurs, ni de rancunes, mais l’inévitable solitude de l’homme. Enfin, l’essentiel est là.
LIRE ET ÉCOUTER CÉSAIRE
- Un volume intitulé La poésie (Seuil, Paris, 1994) regroupe l'œuvre poétique avec des inédits.
- Aimé Césaire, un coffret de deux disques compacts contenant un entretien, des extraits de poèmes et d'autres écrits ainsi qu'un livret, a paru en 1996 dans la collection «Les voix de l'écriture», une coproduction de Radio France Internationale et de I'UNESCO. Ces disques hors commerce sont destinés à la radiodiffusion dans les pays francophones.
Pour plus ample information: Service magazine de RFI, 17, rue Ingénieur Robert Keller 7505 PARIS. Téléphone: 01 40 58 02 02.
- Mai 1997 - Les paysages habités - lorsque la société dialogue avec son environnement (Unesco mai 1997)