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Marrane et marronne

La co-écriture réversible d’André et de Simone Schwarz-Bart

Kathleen Gyssels

 

 

 

 

 

 

 

 

Marrane et marronne, Kathleen Gyssels • Brill éd. • 2015 •
ISBN 9789042033481 • 497 pages • €110,00.

Cinquante ans jour pour jour après son foudroyant premier roman, Le Dernier des Justes, paraît posthumément L’Etoile du matin (2009). C’est le moment de revisiter l’ensemble de l’œuvre d’André (1928-2006) et de Simone Schwarz-Bart (1938), pour y déceler d’abord les traces d’un triple trauma: la Shoah, «l’Affaire Schwarz-Bart» et la relative marginalisation dans le double canon (études juives, études caribéennes).

En effet, que ce soit dans la littérature de la Shoah ou dans la littérature de l’esclavage, l’auteur antillais d’adoption semble comme «ex-communié». Or, de l’Univers de concentration à l’Univers de Plantation, il dépiste les mêmes mécanismes de déshumanisation et la même nécessité à faire un double devoir de mémoire. A travers une étude de l’intertextualité tant en amont qu’en aval, d’une autotextualité entre le cycle ashkénaze et le cycle antillais, il devient clair qu’entre polonisation et créolisation, il y a réversibilité.

Sommaire

  • Dédicace
  • Sigles
  • Introduction
     
  • Chapitre I. Cinquante ans de solitude
  • Chapitre II. De la réversibilité: Doublures et double culture
  • Chapitre III: Intertextualités: l’Ouvroir de l’écriture réversible
  • Chapitre IV: Reprises, Retouches, Recoupements
  • Chapitre V: L’écrivain des ombres, nom et renom
     
  • Bibliographie
  • Index

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