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              mois de mai 1887, le peintre Paul Gauguin, à la recherche 
              d’une nouvelle manière de vivre et d’exercer 
              son art, quitte la France pour Panamá, où il envisage 
              de s’installer sur une île déserte avec son ami 
              Charles Laval, tout aussi inconnu que lui.  La faillite de la Compagnie du Canal qui l’emploie, les 
              assauts de la fièvre jaune et l’indifférence 
              de son négociant de beau-frère ont raison de son rêve, 
              fracassé contre la barrière de l’Atlantique.  Les deux infortunés décident alors de mettre le 
              cap sur l’île de la Martinique, « pays des dieux 
              créoles ». Un envoûtement immédiat, qui 
              durera cinq mois. Cinq mois d’une vie spartiate, dans une 
              case en bordure de mer, aux côtés des travailleurs 
              nègres et indiens d’une grande plantation de canne 
              à sucre. Mais cinq mois d’une rencontre émerveillée, 
              celle de l’Afrique et de l’Inde dans leur déclinaison 
              créole, témoins d’un amour clandestin et passionné…  S’inspirant des douze tableaux et quelques sculptures de 
              Gauguin réalisa durant cette période, ainsi que de 
              documents d’archives inédits, Raphaël Confiant 
              fait revivre l’un des épisodes les moins connus de 
              la vie de Paul Gauguin : son séjour martiniquais, qui lui 
              permit de renoncer aux séductions de l’impressionnisme 
              et de se soustraire à l’empire de Pissarro et de Manet 
              pour s’aventurer sur des voies inexplorées… 
               
                |  | Né en 
                  1951 au Lorrain (Martinique), Raphaël Confiant a publié 
                  plusieurs romans en langue créole avant d’embrasser 
                  la langue française en 1988 avec Le 
                  Nègre et l’Amiral (Grasset) et Eau de 
                  Café (Grasset, prix Novembre 1991). Depuis, il poursuit 
                  une double carrière d’écrivain (Commandeur 
                  du sucre, Régisseur du rhum, La Dissidence, Écriture) 
                  et d’universitaire. Il est l’un des chefs de file 
                  des Lettres antillaises aux côtés de Jean Bernabé 
                  et Patrick Chamoiseau. |   
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                | En librairie 
                  le 3 septembre 2003 | 312 pages – 
                  18,95 € prix France TTC |   
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                | Relations avec la presse: Michèle Sebbag & Thomas Legrand, 
                    Jour J Communication,
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