Dans une rue de la Havane
Erre le chant d’une guitare
Flotte le parfum d’un havane
Dans l’ombre légère du soir
Volutes de blanches fumées
S’envolant en bleus souvenirs
Sur le ciel pour y dessiner
Cascades et torrents de rires

Hasta siempre compañero
A Cuba il fait toujours beau !

A la terrasse d’un café
Rêvant devant son mojito
Hemingway sur un vieux papier
Griffonnait trois ou quatre mots
D’un roman ou de ce poème
Aux saveurs citron et vanille
Où brillent colliers et diadèmes
D’étoiles dans les yeux des filles.

Hasta siempre compañero
A Cuba il fait toujours beau !

L’océan sur le Malecon
Laisse flâner en vagues bleues
Emeraudes ou céladon
Ses rêves  en flots  langoureux
Au passage main dans la main
Dans le mystère de la nuit
Des amoureux sur le chemin
Des découvertes de la vie.

Hasta siempre compañero
A Cuba il fait toujours beau !

Sous les arcades d’une cour
Le chant de Compay Segundo
Complainte de mort ou d’amour
S’élève refrain crescendo
Au dessus des  toits de la ville
S’égrainant en blanches et noires
Notes rondes fleurissant l’île
En trilles d’or quand viens le soir.

Hasta siempre compañero
A Cuba il fait toujours beau !

 Viré monté