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Comprendre les constructions
impersonnelles en créole haïtien

Richardson Saint-Jean

Plan du travail

  1. Introduction
     
  2.  Deux grandes approches de constructions impersonnelles en CH
     
  3. Analyse de quelques constructions impersonnelles en créole haïtien
     
    • 3.1. Cas de «pito/prefere»
    • 3.2. Cas de «Rete/manke»
    • 3.3. Cas de «fèt»
    • 3.4. Cas de «pran»
       
  4. En guise de conclusions

Bibliographie
      
À propos de l’auteur

 _________________________

1. Introduction

Les constructions impersonnelles [1] (désormais CIs) figurent dans la majorité des langues humaines de différentes typologies. Celles dites langues à sujet obligatoire comme l’anglais et le français; celles dites langues à sujet nul comme l’espagnol. En anglais, ces tournures impliquant généralement un «it» ou un «there» soulèvent des débats sur la sémanticité du pronom troisième personne et sur les catégories de verbes pouvant avoir un «it» ou un «there» explétif [2]. Bien que la position de sujet soit généralement nulle en espagnol, un morphème «ello» pouvant occuper la position de sujet dans une variété d’espagnol soulève aussi des débats chez les auteurs. Et en français, où le pronom «il» occupe la position de sujet de ces constructions, ses emplois météorologiques sont surtout questionnés et contestés.

En créole haïtien (désormais CH), il est généralement admis qu’un seul pronom «li» occupe la position de sujet de ces tournures. Bien que les travaux portant sur les CIs en CH ne sont pas aussi nombreux, certains lexiques verbaux comme «gen», «men», «fòk», «rete/manke», «genlè», «sanble» etc. sont analysés par des chercheurs comme DeGraff (1992), Vinet (1991), Law (1994). Notre observation nous a permis d’identifier d’autres verbes, comme «pito/prefere»,  «fèt», «pran» qui peuvent être sujets de l’impersonnel. Rappelons qu’en CH, il existe surtout deux grandes approches: celle de DeGraff (1992) selon laquelle la position de sujet est généralement nulle dans les CIs et celle de Vinet (1991) selon laquelle le CH permet d’observer des CIs avec/sans sujet lexical. Nous partons de la deuxième approche pour analyser les lexiques verbaux que nous avons nous-même identifiés comme des CIs en CH.

Signalons que cet article est une partie de notre mémoire de licence intitulé «Les constructions impersonnelles en créole haïtien : une analyse syntaxico-sémantique» soutenu le 14 juin 2023 devant un jury composé des professeurs Herby GLAUDE (directeur), Mideline DRAGON-JULES-SAINT (examinatrice) et Louinès VOLNY (président). Il s’agit de donner une idée générale au public.  L’article contient deux sections. Nous présentons, d’abord, deux grandes approches autour des CIs en CH. Nous présentons, ensuite, l’analyse de quelques verbes dans leurs emplois impersonnels en CH.

2. Deux grandes approches de constructions impersonnelles en CH

Parmi les auteurs qui se sont penchés sur l’analyse de certains lexiques verbaux dans leurs emplois impersonnels en CH se trouvent Law (1994), DeGraff (1992), Vinet (1991). Considérons l’approche de DeGraff (1992) et celle de Vinet (1991).

DeGraff part de l’approche que le CH est une langue pro-drop (langue à sujet nul). De ce fait, en analysant quelques phrases impersonnelles, il avance que le pronom explétif est généralement facultatif en CH comme dans les exemples ci-dessous:

      (1) 

  1. Te fè frèt. (DeGraff 1992 : 67)
    Il faisait froid.
     
  2. Gen jwèt sou tab la. (DeGraff, ibid.)
    Il y a des jouets sur la table.
     
  3. Te manke Bazen yon voum vòt pou li monte. (DeGraff, ibid.)
    Il manquait à Bazen beaucoup de vote pour être élu.
     
  4. Ap rete manje sou tab la. (DeGraff, ibid.)
    Il restera de la nourriture sur la table.
     
  5. Genlè Jak damou. (DeGraff, ibid.)
    Il semble que Jacques tombe amoureux.

En analysant ces exemples, l’auteur avance que les verbes météorologiques, les verbes  existentiels et les verbes de types «seem» n’exigent pas de pronom qui se soit phonologiquement réalisé. En réalité, la facultativité dont il parle n’existe que dans les exemples (1c, d, et e). Pourtant en CH, le prédicat existentiel dans (1a) analysé comme quasi-argument dans Hofherr (2015), exige un pronom lexicalisé et dans (1b) où l’on est en présence d’un prédicat existentiel, la structure de surface n’exige aucun pronom. En revanche, la position de sujet de ce lexique verbal doit être occupée par un pronom explétif vide (Cf. Vinet, 1991). et il est évident que l’ajout d’un pronom «li» en position de sujet, comme dans (1b) par exemple, changerait le contenu sémantique du verbe «gen» comme dans (2).

(2)

Li gen jwèt sou tab la.
Il a des jouets sur la table.

L’exemple (1b) existentiel décrit la position des «jouets» par rapport à un syntagme nominal (désormais SN) «tab». Pourtant dans (2) où l’on est en présence d’un verbe transitif, le «gen» possessif «li» ne peut pas être explétif, il y a un possesseur «li» et un possédé «jwèt».Ce qui explique que, dans ce cas, ce verbe contrôle à la fois son argument externe (qui peut être un pronom ou un groupe nominal) et son argument interne (qui peut être un pronom ou un groupe nominal). Donc (2) décrit le positionnement des jouets de quelqu’un, ce qui fait que «li» a une valeur anaphorique.

En ce qui concerne les CIs avec explétifs vides, Vinet (1992) répertorie trois prédicats verbaux en CH, le «gen» existentiel, le présentatif «men» et «fòk». Elle avance que ces lexiques verbaux ont tous en commun de ne jamais avoir de sujets lexicaux ni en position initiale ni dans une proposition enchâssée. Et ils n’assignent pas de rôle thématique en position de sujet. Comme nous pouvons observer dans les exemples (3) empruntés à Vinet (op. cit.)

(3).  

  1. Gen yon pwoblèm. (Vinet 1991 : 203)
    Il y a un problème.
     
  2. Fòk ou vini. (Vinet, ibid.)
    Il faut que tu viennes.
     
  3. Men Jan. (Vinet, ibid.)
    Voici Jan.

Selon cette approche, on peut déduire que la non-réalisation d’un sujet lexical dans les exemples (3) peut être expliquée par le fait que ces verbes ne dirigent pas leurs arguments externes, propriété générale que possèdent les verbes de sélectionner leur sujet et/ou objet en leur assignant un rôle thématique. Donc, ces prédicats dans les exemples (3) n’ont en aucun cas la capacité de sélectionner un SN ou un sujet référentiel, voire même un explétif, en position de sujet.

En ce qui concerne les CIs  avec explétifs lexicaux obligatoires, Vinet avance que le pronom «li» est obligatoire dans les structures impersonnelles formées à partir d’un adjectif et une copule absente en surface au temps présent. Comme on peut observer dans les exemples (4) empruntés à Vinet (op. cit.) impliquant les adjectifs «difisil » et «posib»:

(4)

  1. Li difisil pou pale ak Jan. (Vinet 1991 : 207)
    Il est difficile de parler à Jean.
     
  2. Li posib pou l vini. (Vinet, ibid.)
    Il est possible qu’il vienne.

Pour elle, l’expression obligatoire du pronom «li» serait associée à un argument phrastique «pou pale ak Jan» qui peut aussi occuper la position du sujet comme dans «Pale ak Jan posib».

Parmi les lexiques verbaux avec sujets explétifs facultatifs, considérons «vo mye» analysé dans Vinet (1991). L’auteure avance qu’une forme pléonastique facultative peut occuper la position du sujet de ces verbes. Elle avance que, avec «vo mye», l’explétif est associé à un complementizer phrase (syntagme complémenteur) où les deux autres verbes montrent que la forme lexicale ou vide obéit à des règles reliées à la structure d’argument du prédicat. Comme dans l'exemple (5) ci-dessous:

(5)

(Li)  vo mye nou pati bonè. (Vinet, 1991 : 209)
Il vaut mieux que nous partions tôt.

En considérons les approches de DeGraff et de Vinet, nous circonscrivons notre travail dans l’approche de Vinet car notre analyse sur les CIs inclue des constructions avec/sans sujet lexical.

3. Analyse des CIs

En partant de l’approche de Vinet (1991), analysons quelques lexiques verbaux comme «pito/prefere», «rete/manke» et «fèt», «pran». Pour des raisons d’espace, nous ne présentons pas les différentes approches théoriques autour des CIs dans les autres langues (anglais, espagnol, français) et nous n’explorons pas l’ensemble de notre corpus. Le sujet est traité de manière plus détaillée dans Saint-Jean (2023).

3.1. Cas de «pito/prefere»

Parmi les lexiques verbaux sans sujet lexical, considérons «pito/prefere» dans une CI, qui peuvent avoir une position de sujet vide et leurs positions d’objet doivent être complémentées  par une proposition tensée (conjuguée) comme dans (6) :

(6)

  1. Pito/prefe Jan vini/ou pale ak Jan.
    Il est préférable que Jean vienne/tu parles à Jean.
     
  2. Pa pito/prefere Jan vini/ou pale ak Jan.
    Malheur à Jean s’il vient/Malheur à toi si tu parles à Jean.

À première vue, il n’est pas déraisonnable de supposer que «pito /prefere» employés sans sujet lexical sont à la forme impérative. Pourtant, ils se distinguent de la forme impérative dans la mesure où ils expriment l’idée de l’énonciateur au sujet de «Jan» où la situation exprimée dans l’énoncé, contrairement aux formes impératives où l’énonciateur attend une réaction ou un comportement de la part de son interlocuteur. Comme on peut le remarquer dans l’exemple (6b), le morphème «pa» n’a pas une valeur négative, placé dans la polarité gauche de ces verbes, toute la phrase exprime un avertissement. C’est-à-dire un sort quelconque est réservé à «Jan» s’il vient ou à celui qui ose lui parler.

3.2. Cas de «rete/manke»

Les lexiques verbaux «rete/manke», avec sujet facultatif, sélectionnent généralement un SN indéfini en position d’objet (Cf. Nicolis 2008). Ces verbes peuvent aussi sélectionner une proposition tensée  ou non-tensée (à l’infinitif) dans une CI comme dans (7) 

(7)

  1. (Li) rete/manke pou Jan vini.
    Il reste à Jean de venir.
     
  2. Li rete/manke pale ak Jan
    Il reste pour parler à Jean/Il ne parle pas assez à Jean.

Bien que Déprez (1992) en analysant une structure similaire à (7a) impliquant «rete» avance que la position de sujet est nulle, nous avançons que la présence ou l’absence du «li» explétif n’a aucune incidence sur la sémanticité de la phrase et ces verbes sont synonymes dans des tournures comme (7a). L’exemple (7b) nous montre que sans le complémenteur «pou», le «li» est référentiel (anaphorique) et peut être remplacé par une SN comme dans «Pyè rete/manke pale ak Jan» (Pierre reste pour parler à Jean/Pierre ne parle pas assez à Jean). Ce remplacement est impossible avec le «li» dans (7a) étant explétif.

Parmi les CIs avec sujet obligatoire, considérons «fèt» et «pran» que nous analysons séparément.

3.3. Cas de «fèt»

En ce qui concerne le morphème «fèt», on trouve deux entrées dans Vilsant & Berret (2005). Dans l’un où il traduit «be born» (être né) et dans l’autre où il est représenté comme l’équivalent de «made» en anglais (fait). Pourtant ce morphème constitue une CI quand le pronom «li» occupe sa position de sujet et un complément phrastique sous forme de proposition tensée occupe sa position d’objet comme dans (8) :

(8)

  1. Li fèt pou Jan etidye leson l chak jou.
    Il faut que Jean étudie sa leçon chaque jour.
     
  2. Li fèt pou ou/Jan
    Il est conçu pour toi/Jean

L’exemple (8a) nous montre qu’une proposition tensée peut complémenter «fèt» dans une CI. Dans ce cas, il exprime une obligation et peut être paraphrasé avec «fòk» analysé dans Vinet (1991) comme verbe avec position de sujet vide comme dans «Fòk Jan etidye leson l chak jou» (Il faut que Jean étudie ses leçons chaque jour). À signaler que l’approche de Pronominal Raising de Déprez (1992) est tout à fait applicable dans une CI impliquant «fèt» dans la mesure où son SN peut monter en position de sujet en laissant une copie pronominale comme dans «Jan fèt pou li etidye chak jou» (Il faut que Jean étudie ses leçons chaque jour). Suivi d’un simple SN, le «li» dans (8b) est dit référentiel (anaphorique) et peut être remplacé par un SN comme dans «Gato a fèt pou ou/Jan» (Le gâteau est préparé pour toi/Jean).

3.4. Cas de «pran»

Le lexique verbal «pran» doit avoir dans une CI un «li » ou un «sa» explétif en position de sujet et sa position d’objet est occupée par un SN exprimant la quantité/durée suivie du complémenteur «pou» qui introduit une proposition tensée ou non-tensée comme dans (9):

(9)

  1. Li/sa (ap) pran 10 minit/yon bon tan pou Jan rive lakay li.
    Il va prendre 10 minutes/beaucoup de temps à Jean à/pour  arriver chez lui.
     
  2. Li/sa (ap) pran 10 minit/yon bon tan pou rive (lakay ou).
    Il va te prendre 10 minutes/beaucoup de temps pour  arriver chez toi.
     
  3. Li/sa (ap) pran 10 minit/yon bon tan.
    Il va prendre 10 minutes/beaucoup de temps.

Les exemples (9a et b) nous montrent qu’une proposition tensée ou non-tensée peut complémenter ce verbe dans une CI.  Pourtant dans (9c) où un simple SN occupe sa position d’objet, le «li» ou «sa» sont dits référentiels (anaphoriques) et peuvent être remplacés par un SN comme dans «Sondaj la (ap) pran 10 minit/yon bon tan.» (Le sondage dure/durera 10 minutes/beaucoup de temps.).  Signalons que ce verbe présente deux caractéristiques, le SN «Jan» peut, selon l’approche de Pronominal Raising de Déprez (1992) monter en position de sujet en laissant un copie pronominale comme dans «Jan (ap) pran 10 minit pou l rive lakay li» (Jean prendra 10 minutes pour arriver chez lui.) et tout le syntagme complémenteur peut monter en position de sujet comme dans «Pou Jan rive lakay li (ap) pran 10 minit» (Pour que Jean arrive chez lui, cela lui prendra 10 minutes.).

4. En guise de conclusion

En nous basant sur l’approche de Vinet (1991), notre analyse sur les CIs nous a permis d’aboutir aux résultats suivants:

  1. il existe d’autres verbes comme «pito/prefere», «fèt», «rive » etc. qui peuvent faire l’objet de l’impersonnel;
     
  2. les lexiques verbaux «rete/manke» suivis d’une proposition tensée ou non-tensée introduit par «pou» sont des équivalents sémantiques dans une CI et que l’expression ou la non-expression du pronom «li» n’a aucune incidence sur la sémanticité de la phrase;
     
  3. le lexique verbal «pran», ainsi que «rive», nous a permis d’identifier un «sa» explétif en CH ce qui contredit l’approche traditionnelle que le «li» est le seul morphème pouvant occuper la position de sujet de ces constructions.

À partir de notre analyse, nous avançons que la CI d’un verbe employé à la troisième personne du singulier est déterminé par les catégories syntaxiques qui complémentent ce verbe.

Nous n’avons pas eu la prétention de traiter ce sujet de manière exhaustive, d’ailleurs, comme  tout travail scientifique, ceci a bien des limites. Même si nous avons évoqué des cas où le pronom troisième personne est dit référentiel (anaphorique), notre analyse s’était concentrée surtout sur les emplois impersonnels de ces verbes. En dépit de ces limites, nous espérons que d’autres travaux peuvent porter sur les emplois personnels de ces verbes toujours en est-il du point de vue de leur complémentation et sur d’autres catégories qui pourraient être explétives en CH.

NOTES

[1] De Cesare & Brianti (2016) appellent constructions ou phrases impersonnelles les structures qui n’ont pas un «vrai» sujet, c’est-à-dire qui n’ont pas de sujet personnel, doté de contenu référentiel. En français, il existe diverses qualifications pour ce sujet : Gaatone (1994) cité dans Scurtu (2010) parle de sujet «postiche», Maillard (1994) cité dans Scurtu (ibid.) parle d’un simple «registreur verbal» ou même d’un sujet «nul», Guéron (1996) cité dans Scurtu (ibid.) parle de sujet «explétif». Parmi ces différentes appellations, nous considérons le terme explétif pour désigner le pronom de ces tournures dans notre travail.
 
[2] Selon Hadergree (2009), l’explétif peut être  défini comme un mot ou un syntagme qui joue un rôle syntaxique, mais qui est sémantiquement vide. Selon cette définition, l’explétif peut varier d’une catégorie grammaticale à une autre.

Bibliographie

De Cesare, Anna-Maria et Brianti, Giovanna (2016), «Constructions «impersonnelles» vs constructions «personnelles» comme problème de traduction.» dans Manuel de traductologie. De Gruyter. 2016. p.789.

DeGraff, Michel (1992), “Creole languages and parameter setting: A case study using Haitian Creole and the pro drop parameter.” ResearchGate, pp. 66-105.

Déprez, Viviane (1992), «Raising Constructions in Haitian Creole, Natural Language and Linguistic Theory», Vol. 10, No. 2, pp. 191-231 disponible sur: https://www.academia.edu/1455112/Raising_constructions_in_Haitian_Creole.

Hadergree, Gary (2009), Compositional Semantics. UMass Amherst, p. 350.

Hofherr, Patricia Cabredo (2015),  Les pronoms impersonnels humains – syntaxe, sémantique, morphologie . Thèse HDR. Université Paris 8.

Law, Paul (1994), «Remarque sur la construction existentielle en haïtien». Revue Quebécoise de linguistique. 23(1), 139–167. https://doi.org/10.7202/603084ar

Nicolis, Marcos (2008), The Null Subject Parameter and correlating properties: the case of Creole languages. Disponible sur https://www.researchgate.net/publication/241743751_The_Null_Subject_Parameter_and_correlating_properties_the_case_of_Creole_languages
Saint-Jean, Richardson (2023), Les constructions impersonnelles en créole haïtien: une analyse syntaxico-sémantique, Mémoire de Licence, Port-au-Prince, FLA/UEH.

Scurtu, Gabriela (2010), «Approche contrastive des constructions verbales impersonnelles» (Domainre français-roumain). Estudis Romànics [Institut d’Estudis Catalans], pp. 7-27.

Vilsaint, Féquière & Berret, Jean Evens (2005), English – Haitian Creole Dictionary. Second Edition, Educa Vision Inc. Coconut Creek, FL.

Vinet, Marie-Thérèse (1991), «Observations théoriques sur les explétifs: le cas du créole haïtien». Revue québécoise de linguistique, 20(1), pp. 195–213.

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À propos de auteur

Richardson SAINT-JEAN est titulaire d’une licence en Linguistique appliquée, mention Traduction (FLA/UEH). Son travail porte sur la syntaxe des constructions impersonnelles en CH. Il est aussi co-auteur de l’article «Pour une analyse sémantique des slogans en créole haïtien. Cas de ‘Kwense moun met moun’, ‘foulay’ et ‘Bwa kale’» paru dans les colonnes de Potomitan, décembre 2022

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 Viré monté