Matinik

Archives départementales

Bibliothèque Schoelcher
Bibliothèque Schœlcher, Fort-de-France. Photo F.P.

Agir pour le patrimoine historique de la Martinique

le rôle du Conseil général

Par ses services culturels patrimoniaux, le Conseil général assure la conservation et l'accès aux ressources historiques sur la Martinique :

Les Archives départementales

«Jeune» service, en moins de 60 ans d'existence, les Archives départementales ont rassemblé les fonds d'archives produits par les administrations qui se sont succédé depuis les débuts de la colonisation. Elles offrent, à travers leurs inventaires et leurs fichiers manuels ou informatisés, sous forme d'originaux, de microfilms ou d'images numériques, l'accès aux sources primaires les plus abondantes pour les historiens et les amateurs de généalogie.

Actuellement, elles développent l'usage des technologies de l'information au service de la conservation du patrimoine dans le cadre d'un plan de numérisation associant les autres services culturels du Département.

Depuis de nombreuses années, avec le concours d'amateurs éclairés, les Archives ont enrichi leurs fonds par des documents d'origine privée offerts ou acquis: ainsi les fonds des anciennes usines à sucre, de nombreux documents sur l'esclavage ou sur la Révolution française aux colonies.

Grâce à leurs équipements techniques (atelier de reliure et de restauration, atelier de microfilmage et de numérisation), elles constituent en Martinique l'unique service capable de répondre à tous les besoins liés à la conservation et à la valorisation des fonds patrimoniaux martiniquais.

La Bibliothèque Schœlcher

Créée par un don fondateur de Victor Schœlcher à la colonie de la Martinique en 1884 et édifiée en 1891, la Bibliothèque Schœlcher a permis l'accès à la culture et au savoir universels à toute la population martiniquaise. A la fois bibliothèque de lecture publique et bibliothèque patrimoniale, par sa riche collection d'ouvrages imprimés et de presse locale, elle constitue un centre de ressources majeur pour l'histoire de la Martinique

Le Musée départemental d'archéologie

Soucieux de promouvoir le patrimoine Martiniquais, le Conseil général de la Martinique a, en 1968, fait l'acquisition de l'immeuble de l'intendance militaire en vue d'y installer un musée.

Le Musée d'Archéologie, de Préhistoire, d'Histoire, d'Art et de Traditions populaires existe depuis 1971.

En 1983, il devient Musée Départemental d'Archéologie et de Préhistoire. Il s'est vu attribuer, par le Ministère de la Culture, en septembre 2003, le label «Musée de France»

Situé au centre de Fort-de-France, en face de la Savane, il propose plus de mille pièces provenant de fouilles archéologiques locales qui témoignent de la vie à la Martinique avant l'arrivée de Christophe COLOMB. C'est le patrimoine le plus ancien conservé dans l'île .

Des céramiques peintes et gravées, des outils en pierre et en coquillage, des objets ethnographiques vous font revivre le quotidien des amérindiens qui ont habité la Martinique il y a environ 4'000 ans.

Outre les expositions permanentes, l'offre culturelle se décline en manifestations et actions itinérantes (expositions, jeux, outils pédagogiques).

La Bibliothèque départementale de prêt

Centre de ressources pour le développement de la lecture publique sur tout le territoire de la Martinique, la BDP participe à la diffusion de la connaissance sur l'histoire et le patrimoine en irriguant le réseau des bibliothèques municipales, et en mettant à disposition des collections d'ouvrages et des expositions thématiques.

Une politique pour le patrimoine écrit

Les orientations mises en œuvre par les services culturels du Département reposent principalement sur la prise de conscience de la nécessité d'enrichir régulièrement ce patrimoine et sur la demande culturelle et sociale d'y accéder.

La numérisation du patrimoine, initiée aux Archives départementales, est soutenue par l'Europe et par l'Etat (dans le cadre du DOCUP).

Les acquisitions de documents doivent être intensifiées, grâce à une sensibilisation accrue de leurs auteurs ou producteurs : services administratifs, éditeurs et imprimeurs concernés par le dépôt légal, personnes privées.

Un programme de partenariat pour la collecte d'archives orales est également en développement aux Archives départementales.

Les moyens financiers dont dispose le Département peuvent être, pour des acquisitions exceptionnelles, renforcés par des concours du ministère de la Culture (Directions des Archives de France et des Musées de France).

Cependant, le mécénat direct ou indirect revêt, pour les collections en mains privées, une importance singulière dans un contexte budgétaire tendu.

Agir pour le patrimoine historique de la Martinique

une place à donner à l'initiative privée

Les particuliers et les entreprises peuvent contribuer significativement à l'enrichissement du patrimoine de la Martinique. Pourquoi? Comment?

Autour de nous, à notre insu, se trouvent des gisements d'information historique. Ces archives, ces bibliothèques privées disparaissent trop souvent silencieusement: au hasard de successions et de changements de main des maisons qui les abritaient, elles sont dispersées, rongées par les insectes et l'humidité, voire tout simplement jetées.

Archives familiales ou d'entreprises, elles peuvent pourtant revêtir un intérêt public, car elles apportent souvent des éclairages inédits sur les faits d'histoire locale.

Si vous possédez de tels documents, si vos amis en ont, n'hésitez pas à contacter les Archives départementales.

Celles-ci vous fourniront gratuitement leurs conseils pour la conservation de ces documents. Ce premier contact peut déboucher sur la cession ou le dépôt des documents aux Archives.

Ainsi, vous accomplirez un acte citoyen en faveur de la connaissance de l'histoire martiniquaise, nécessaire à l'éducation et à l'épanouissement des jeunes. Vous participerez la transmission de savoirs entre les générations et à la reconstruction permanente de la mémoire sur la vie politique, sociale, économique «an tan lontan».

Des avantages significatifs sont concédés à ceux qui apporteront leur aide à la constitution et à la sauvegarde des archives. Lesquels?

Les donateurs d'archives familiales contribuent à la mémoire de leurs ancêtres. Ils garantissent à tous leurs descendants, loin des aléas des déménagements, l'accès à la connaissance de leur histoire familiale.

En fonction de leurs souhaits, les noms des donateurs peuvent être explicitement mentionnés dans les instruments de recherche.

Lors de la remise des documents aux Archives, des dispositions précises sont fixées qui garantissent la transparence et la pérennité de la conservation aux Archives: cotation, classement des documents, conditions de communication au public…

Des avantages fiscaux conséquents, pour les documents de valeur, s'appliquent tant aux dons des particuliers que des entreprises: jusqu'à 60 % de réduction fiscale depuis la loi de 2003 sur le mécénat! Ce qui représente, un quasi-doublement de l'aide fiscale pour le mécénat d'entreprise.

Direction des Archives départementales
BP 649 – 19 avenue Saint-John Perse
97263 Fort-de-France Cedex

boule

Les Archives départementales de la Martinique

Les missions

Les Archives départementales de la Martinique sont chargées du contrôle, de la collecte, de la conservation et de la communication des archives publiques, ainsi que des archives privées présentant, du point de vue de l'histoire, un intérêt public.

1. COLLECTER

La collecte porte sur toutes les archives produites par les services du Conseil général et de l'Etat, ainsi que par les organismes (établissements publics, sociétés d'économie mixte, associations) exerçant des missions de service public qui ne possèdent pas un régime spécifique pour la conservation de leurs archives. Par ailleurs, les Archives départementales de la Martinique assurent, pour la Bibliothèque nationale, la collecte des imprimés par le dépôt légal imprimeur et éditeur. Ainsi, environ 6000 publications sont entrées dans les collections à ce jour.

2. CONSERVER

Les documents, à leur arrivée aux Archives départementales, sont classés au sein d'un cadre de classement conforme à celui des Archives départementales de la Métropole, avec des adaptations.

Un atelier de photographie et de microfilmage et un atelier de reliure et de restauration permettent d'améliorer la conservation et la communication des documents les plus fragiles.

3. COMMUNIQUER

Ces archives sont communiquées en salle de lecture gratuitement aux lecteurs ayant justifié de leur identité.

Les documents destinés par nature à être portés à la connaissance du public sont communicables sans délai, tels que lois, décrets, circulaires. Il s'agit des documents administratifs de l'ensemble des administrations de l'Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics

Le délai de communicabilité des autres archives publiques, varie de 30 à 150 ans selon leur nature.

4. VALORISER

Un service d'action culturelle et éducative, mis en place en 1974, organise des visites des Archives et des formations à l'intention des élèves et des enseignants des établissements scolaires. Il réalise des dossiers pédagogiques pour l'enseignement de l'histoire locale. Il propose également au grand public des conférences, des lectures, des animations à l'occasion des expositions.

5. CONTRÔLER

La Direction des Archives départementales inspecte régulièrement les archives publiques, apporte tous conseils et formations nécessaires à leur sauvegarde.

Ce contrôle scientifique et technique exercé au nom de l'Etat, permet de promouvoir une bonne gestion des archives dès leur création dans les bureaux, de s'assurer du respect des normes de traitement des archives des communes, des établissements publics communaux comme des autres organismes de service public, et ainsi de créer de bonnes conditions de collecte.

Chiffres clés :

Effectifs : Total : 38
Personnel territorial : 37
Métrage linéaire occupé au 31 décembre 2004 : 6'100 ml
Métrage linéaire disponible au 31 décembre 2004 : 13'890 ml
Lecteurs : 1001
Communications : 12'094
Recherches administratives et par correspondance : 408

boule

Les archives privées

Le Code du Patrimoine définit les archives comme étant tous les documents produits ou reçus par les personnes et les organismes, dans le cadre de leurs activités, quels que soient leur date, leur forme, leur support... Les archives peuvent se présenter sous des formes très variées : le papier bien sûr mais aussi les bandes magnétiques, les tirages photographiques, les CD-ROM, les disques durs d'ordinateurs...

Le terme d'«archives privées» recouvre des réalités extrêmement différentes, qui peuvent être réparties en diverses catégories, en fonction même du producteur.

  • Archives personnelles, professionnelles (documents créés et rassemblés par un individu tout au long de son existence, au cours de sa carrière professionnelle ou en raison d'une activité spécifique) : archives d'érudits, de scientifiques, d'artistes, d'artisans… mais aussi documents personnels d'état-civil, journaux intimes, photographies
  • Archives familiales (documents intéressant une ou plusieurs familles): archives d'habitations, correspondances …
  • Archives d'associations, de syndicats, de partis politiques, de fondations (documents conservés au siège de l'entité ou dans les mains de responsables): statuts, comptes-rendus d'assemblées générales, budgets et comptes…
  • Archives d'entreprises (entreprises, établissements bancaires, industriels, commerciaux…) : procès-verbaux de conseils d'administration, budgets et bilans financiers, comptabilité, documents sur les procédés de fabrication, sur la commercialisation…

A QUI CONFIER SES ARCHIVES ? 

Le propriétaire privé dispose à sa guise de ses documents. Ceux-ci sont conservés en général à son domicile ou au siège de la structure. Cependant certaines circonstances peuvent l'amener à les confier à une institution extérieure: souci d'enrichir le patrimoine commun et d'élargir la mise à disposition aux chercheurs de sources d'informations irremplaçables, mauvaises conditions de conservation, déménagement, succession…

Les Archives départementales ont pour mission première de collecter, traiter, conserver, communiquer et mettre en valeur les archives publiques et les archives privées présentant un intérêt pour la connaissance de l'histoire politique, économique, sociale, artistique, architecturale... de la Martinique.

Les propriétaires d'archives privées peuvent bénéficier gratuitement de l'expertise des Archives départementales de la Martinique pour la conservation et le classement de leurs documents.

POURQUOI CONFIER SES ARCHIVES ?

Elles seront classées. Les documents d'origine privée entrés aux Archives départementales y sont classés ce qui permet au public de connaître et d'exploiter des sources d'informations souvent importantes et méconnues pour l'histoire locale.

Elles seront conservées dans les meilleures conditions afin de garantir leur accessibilité et leur intégrité à très long terme. Une conservation correcte passe par:

  • la mise en oeuvre éventuelle de techniques de restauration ou de protection des documents,
  • un conditionnement adapté au format et au support des pièces d'archives,
  • un stockage et une présentation dans des conditions de sécurité bien définies (atmosphère, luminosité, protection contre les risques...).

Il est également nécessaire d'instaurer des règles pour le déplacement, la présentation et la consultation des archives et d'exercer une surveillance régulière des collections et des locaux.

Elles seront mises en valeur. Le plus souvent, les archives sont consultées sur demande individuelle faite en salle de lecture. Dans certains cas, les documents ne sont consultables qu'après l'expiration d'un certain délai en fonction de leur contenu.

Les pièces d'archives sont aussi présentées sous leur forme originale ou reproduites lors d'expositions organisées par les Archives départementales. Certains documents sont transcrits, reproduits, explicités par le service éducatif des Archives départementales, les sociétés savantes ou les associations patrimoniales.

boule

Société des Amis des Archives

La Société des Amis des Archives est une association loi de 1901 créée en 1985 pour :

  • Promouvoir toute action visant à l'accroissement des sources documentaires conservées à la Martinique.
  • Concourir à la sauvegarde et à une meilleure connaissance des archives.
  • Favoriser la recherche sur l'histoire et le patrimoine culturel des Antilles.

La Société des Amis des Archives a, par exemple, organisé des colloques tels qu'en 1998, celui consacré aux Abolitions en Amérique. Elle a participé à la réalisation de nombreuses expositions aux Archives départementales et dans les communes. Les plus récentes sont: Déclaration des droits de l'homme et abolition de l'esclavage (1998-1999), La Martinique de Pierre Verger (2000), Gauguin-Martinique (2003)…

Etudiants, professeurs des écoles et d'universités, amateurs d'histoire, devenez Amis des Archives et profitez des avantages offerts.

LA SOCIETE DES AMIS VOUS PROPOSE :

  • Tarifs préférentiels sur toutes les publications éditées par la Société des Amis des Archives. (-30%)
    Exemple: portfolio de cartes anciennes de la Martinique, 26,60 € au lieu de 38 €.
  • Inscription prioritaire aux conférences des Archives départementales.
  • Informations régulières sur les manifestations culturelles organisées par les Archives départementales de la Martinique.

LES PROJETS

La Société des Amis des Archives a un programme:

  • de publication de sources inédites de l'histoire de la Martinique et des petites Antilles et de travaux historiques novateurs.
  • d'activités pédagogiques pour le public scolaire, en liaison avec le service éducatif des Archives départementales de la Martinique.
  • de collecte de documents et d'ouvrages rares pour servir à l'histoire de la Martinique.
  • de reproduction (microfilmage et numérisation) de fonds conservés hors de Martinique : archives françaises (Archives d'outre-mer), britanniques, espagnoles, italiennes…

- Communiqué -

La Société des Amis des Archives et de la Recherche sur le patrimoine culturel des Antilles
20 ans d'action pour l'enrichissement du patrimoine historique en Martinique

Les missions et l'histoire de la SAA

En 2005, la Société des Amis des Archives fête son vingtième anniversaire.

Créée en 1985, la Société des Amis des Archives s'est donné pour but de:

  • promouvoir toute action visant à l'accroissement des sources documentaires conservées à la Martinique, notamment par le microfilmage de complément et par la collecte de documents de toute nature intéressant l'histoire des Antilles,
  • de concourir par tous moyens possibles à mieux faire connaître les Archives et leur contenu, de concourir à la sauvegarde des archives relatives à l'histoire de la Martinique,
  • de favoriser la recherche,
  • et de contribuer à une meilleure connaissance du patrimoine culturel des Antilles.

La SAA a compté parmi ses membres fondateurs des promoteurs majeurs du patrimoine martiniquais, aujourd'hui disparus, comme Robert Rose-Rosette, Robert Lapierre-Armande, Emile Hayot.

Le partenariat avec le Conseil général

Son action en matière d'aide à la recherche historique et de diffusion du patrimoine culturel est reconnue à travers les soutiens que la SAA a reçus de l'Etat (DRAC), du Département et de la Région au cours des années passées.

Mais c'est par son lien avec les Archives départementales, qui accueillent ses activités et ses réunions, qu'une collaboration fructueuse s'est développée.

La SAA a formalisé le partenariat instauré avec le Conseil général, du fait de leurs préoccupations communes pour la sauvegarde du patrimoine écrit, par une convention-cadre signée le 15 janvier 2004.

Les réalisations de la SAA

Ce partenariat a permis l'organisation en Martinique de manifestations de diffusion historique d'envergure internationale : en 1998, un colloque international sur «les Abolitions dans les Amériques», en 2001, «Michel Leiris et les Antilles», en 2004 le colloque d'histoire haïtienne «Moreau de Saint-Méry ou les ambiguïtés d'un Créole des Lumières»

Plusieurs expositions ont vu le jour aux Archives départementales et ailleurs grâce à ce partenariat : Déclaration des droits de l'homme et abolition de l'esclavage (1998-1999), la Martinique de Pierre Verger (2000), Enfances martiniquaises (2001), Victor Sainte-Luce, photographe et instituteur pierrotain (2003), Gauguin-Martinique (2003)

Grâce à la collaboration étroite entre la SAA et le Conseil général, des publications, imprimées ou électroniques ont pu voir le jour: les actes des colloques et les catalogues des expositions, dans certains cas co-édités, et particulièrement la base de données «Le pays du volcan: sources de l'histoire de Saint-Pierre et de sa région», inaugurée en mars 2002 et toujours accessible sur le site du Conseil général.

La SAA a également lancé une collection d'inventaires d'archives concernant l'histoire de la Martinique et conservées dans la Caraïbe intitulée Archives de la Caraïbe.

L'enrichissement du patrimoine historique

C'est surtout l'action pour la collecte des sources de l'histoire antillaise dispersées dans le monde qui identifie l'action de la Société des Amis des Archives.

Pour en assurer la conservation à long terme et la communication au public dans les meilleures conditions, l'association a remis en toute propriété au Conseil général les documents et reproductions de documents qu'elle a acquis au cours de son existence.

On peut citer parmi ceux-ci :

  • Une collection de lettres autographes de Victor Schœlcher, principalement destinées à son ami Legouvé, remise officiellement en don au Conseil général en 1996.
  • Série géographique Martinique: microfilms du principal fonds d'histoire politique, économique et sociale de la Martinique au XIXe siècle.
  • Fonds Besse et Cabrol: archives économiques d'armateurs bordelais commerçant avec les Antilles.
  • Daguerréotype représentant Notre-Dame de la Délivrande, 1852.
  • Aquarelles d'une élève du Pensionnat des Sœurs à Saint-Pierre, 1843.

Les projets

Pour les années à venir, la SAA s'est donné pour but de continuer, avec le soutien constant de la DRAC, la collecte de documents importants de l'histoire de la Martinique et des Antilles, par le microfilmage et la numérisation (par exemple les archives relatives à l'enseignement et à l'histoire religieuse, les archives politiques du XIXe et du début du XXe siècle, archives conservées en France et à l'étranger).

Pour 2005-2006, la SAA lance avec les Archives départementales une enquête sur les fonds privés d'intérêt historique, afin de dresser un état des lieux des ressources dispersées, indispensable complément aux fonds de source administrative. Basée sur le volontariat, et dans le respect des règles légales de confidentialité, cette enquête devrait permettre d'aider les détenteurs d'archives privées à assurer la conservation à long terme de leurs documents.

Liste des publications de la SAA

  • LAPIERRE Robert. Le Gaoulé de 1710 ou un aspect de la vie de Saint-Pierre à la Martinique sous le gouvernement du général Phélipeaux (1710 – 1713). 1989. 10 €
     
  • 5e centenaire de la découverte par l'Europe du Nouveau Monde. La Martinique. Cartes éditées au XVIIe – XVIIIe siècle en Allemagne et en Hollande. 1991. La carte 12 € / les 4: 38 €
     
  • CHAULEAU Liliane. Il était une fois Saint-Pierre. 1994. 44 €
     
  • STEINER Xavier. Archives de Sainte-Lucie. Papiers concernant des familles françaises ou d'origine française. 1997. 7,50 €
     
  • MENIER Marie-Antoinette. Archives de la Jamaïque. Haute-Cour de la Vice-Amirauté 1779-1800. Décembre 2000. 10 €
     
  • Les abolitions dans les Amériques. Actes du colloque organisé par les Archives départementales. A paraître septembre 2001. 20 €
     
  • Actes du Colloque De Saint-Domingue à L'Italie: Moreau de Saint-Méry ou les ambiguités d'un créole des Lumières, organisé par les Archives départementales en septembre 2004, en co-édition avec le Conseil général et les Archives départementales. (A paraître en septembre 2005 )

 

Maison de la canne
Moulin à hommes, Maison de la canne, Trois-Ilets. Photo F.P.