Considérant l’approche d’un journaliste à propos de la visite officielle du Président Haïtien, René Préval au Québec, le représentant du citoyen parle de «posture pragmatique» de l’homme d’État. Et pour cause! Lors de ses interventions en conférence de presse, le politicien y est allé dans des déclarations singulières basées sur l’Amitié, de dialogue, de compréhension. Tout semble croire que le nouveau Chef d’État d’Haïti adopte pour son second mandat non pas dans la formule de la petite, mais de la grande séduction en visant la cour internationale. Le Québec en particulier. Et le Premier Ministre, Jean Charest, cède sans aucune résistance à la courtisanerie diplomatique.
Un programme d’aide modeste pour Haïti et de la grande générosité hospitalière en sol québécois
Le premier Ministre Charest a souligné en grande pompe l’accointance d’aide et d’échanges de la Province du Québec avec les dirigeants Haïtiens depuis des dizaines d’années. Il s’est dit satisfait de la contribution des ressortissants haïtiens à la construction de la société québécoise. Une diaspora formée de 100'000 immigrants d’origine haïtienne dont la plupart enrichissent le pays à travers leur champ de compétence respective en enseignement, en médecine, en politique en incluant la Gouverneure Générale, Michaëlle Jean. Il considère le pouvoir en place présentement comme légitime du fait que le processus électoral s’est déroulé dans un exercice démocratique. Ainsi, il consent à une profonde amitié.
Constats du Président Préval face à la Nation Haïtienne et ses priorités.
Selon les déclarations du Président Haïtien, les cinq prochaines années constitueront pour lui une étape de transition présidentielle. Il est formel quant à sa volonté de multiplier des discutions avec des partenaires qui désirent transmettre leurs compétences à plusieurs niveaux. Il semble comprendre que recevoir uniquement des dons ne suffira pas à combler le vide et les besoins du peuple. Il est donc prêt à s’en tenir à un seul projet à la fois durant son mandat et ce sera l’éducation même avec peu d’aide financière provenant de l’Étranger. «L’éducation est un droit humain qui mène à l’amélioration des conditions de vie. La base du climat de paix et de sérénité.»
C’est la croisade d’une quête désespérée de compétence qui paraissait animer le politicien en visite.. Il a indiqué vouloir cibler une formation spécifiquement pour les cadres en matière d’éducation, du parlement, de la justice et de la police. Bref, son objectif dit-il, c’est de construire et de renforcer les institutions.
Propos lucides
Il a évoqué les effets négatifs de la grande fuite de cerveaux durant le cinquante dernières années par l’équation suivante. 30 ans de stabilité dictatoriale et 20 ans d’instabilité à chercher l’équilibre démocratique.
Il se dit un gouvernement qui connaît ses limites et ses faiblesses qui est décidé à contre carrer la division artificielle au profit durassemblement.
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