Penteng-Kozé
 
Penteng-kozé sé an koté éti tout moun pé esprimen kò-yo.
Kisiswa lidé-a zot ni a, kisiswa lopinion-an zot lé vréyé douvan an, kisiswa sa zot lé krititjé a, pa ni poblem: ékri nou!
 

Vue de la Souffrière

Vue de la Souffrière, Guadeloupe. (photo FP)

6 août 2001

Eh ben sa ka maché pou paj kapès la!
Sa bon, é sa bèl.

An maré on bon lyennaj pou-y an lè paj agrégasyon anglé la, alé gadésa souplè
http://www.agreg.fr.fm

Zot ké vwè ni on nouvo mouvans ka pran balan pou pwofésè anglé mété-yo à konnèt la Karayib myékisa, é pou you pé montré sé ti moun-la sa ki ni koté-yo, é pou nou arété fè kon bèkèkè douvan péyi ki vwazen an-nou é asé pran yo pou aryéré.

Sé on travay ki bizwen ankourajman a mésyézédam lé kréyolis osi, alos pa ézité koumansé on paj a lyennaj asou twèl a kapès la. Menm si o débu a pa granchoz, fo mété-y.

Nou savé san lyennaj sitwèb pa ni sit ni wèb si-y pa ni ipèrtèks, sé yon létajè pou papyé kon antan avan;-)

Si zot vlé an ka arété dansé zouk pou rédé zot mété on paj lyénaj an rout. Yen ki mandé!

Amitiés à Jerry,

Jean Sahaï
LPO caraïbes
Guadeloupe

webmaster
Page d'anglais et d'agrégation
http://agreg.fr.fm

Répons:

Kanmarad Sahaï, mèsi onlo pou mésaj a’w la! Nou konnet nich-twel a’w la dépi on paket tan é nou ka aprésié onlo tout nov i ka ban nou asi la Karayib anglopal. Nou dakò èvè’w: sa pòtalan toubolman kè nou lienné èvè lavwézinaj an nou, osinon nou ké rété koré adan gran lajol fwansé la ka bèkèkè kon on bann jako-répet. Ou ka mandé nou fè on liannaj ant kapeskreol.online é nich-twel a’w: pa ni pon poblem! Nou ka fè’y onfwamenm.

23 septembre 2001

C'est avec grand plaisir que j'ai découvert votre site sur le kapeskreol!!!
En effet, je suis étudiante en maitrise de géographie à Bordeaux, et je m'intéresse beaucoup à la culture créole et plus particulièrement à la culture réunionnaise.
Pour me présenter, je m'appelle Audrey Hoc, j' ai 21 ans et j'habite à coté de Bayonne, dans un tout petit village qui se nomme Mendionde, donc dans le Pays - Basque.
Depuis toute petite, je parle basque et la culture basque vit en moi malgré le fait que mes parents ne soient pas d'origine basque (polonaise et lyonnaise!).
J'ai suivi tout mon enseignement scolaire dans une "ikastola"(bilingue) et jai meme passé mon Bac en partie en basque. En outre, je fais partie d'un groupe de bal traditionnel basque qui propage la culture et la musique basque dans beaucoup de villages.
Je m'interesse beaucoup aux différentes cultures et c'est pou cela que je poursuis des études de géographie et d'ethnologie en parallèle. Plus tard, j'aimerais enseigner l'histoire et la géographie en basque dans une "ikastola", de la meme façon qu'on me l'a transmis!! Ou faire des recherches dans le champ de l'ethnologie.
Cette année,année du mémoire, jai décidé de m'interesser à la culture créole, et plus particulièrement sur l'enseignement du créole à la Réunion et aussi dans les Antilles.Je sais que c'est une question épineuse mais je crois qu'elle mérite justement d'etre abordée au cours d'un mémoire. Il n'y a que trop peu d'informations à ce sujet!!!!!
Etant basque, j'aimerais de fait comparer quelque peu les deux situations de deux langues "européénnnes" et s'intégrant  toutes deux au sein de l'état français.
Je vais tacher de me rendre sur place à la Réunion et si possible aussi en Martinique mais il n'est pas évident de trouver un logement quand on ne connait pas beaucoup de monde!!Je recherche surtout des personnes qui seraient susceptibles de s'intéresser à mon sujet pour pouvoir aisément discuter et échanger nos idées, j'avais pensé à des professeurs ou autres personnes s'occupant de cette problématique.
Pourriez vous me dire surtout si le kapeskreol se fait aussi à la Réunion? L'enseignement du  créole est-il important?

Voilà, donc si vous pouviez me donner des conseils, des adresses, des sites webs, des informations concernant l'enseignement du créole (les effectifs en Martinique et à la Réunion, la situation réelle...), des adresses de personnes qui seraient heureux de m'aider dans mes recherches, je vous en serais très reconnaissante!!

Merci infiniment  et au plaisir d'avoir de vos nouvelles!!

Audrey
audreyhoc@hotmail.com

Réponse:

Nous sommes très intéressés par l’originalité de votre situation. En effet, basquisante issue de parents non-basques, vous voulez faire un mémoire de Maîtrise sur l’enseignement du créole à la Réunion et aux Antilles. Nous avons beaucoup à apprendre des Basques dans ce domaine car nous venons seulement, après 7 ans de luttes, d’obtenir la création d’un CAPES de créole et l’idée de créer des écoles bilingues créole-français sur le modèle des «ikastola» basques, des «diwan» bretonnes ou des «calendretas» occitanes n’est absolument pas à l’ordre du jour dans les pays créolophones. Il est vrai que la situation du créole est moins critique que celle des langues régionales d’Europe dans la mesure où 90% de notre population parle la langue (5% l’écrit!). D’où un moindre sentiment de l’urgence qu’il y a à introduire le créole dans le système scolaire.
Pour obtenir des renseignements sur le créole réunionnais, nous vous recommandons les 2 sites-web réunionnais avec lesquels nous sommes reliés: vous les trouverez à la rubrique «Liannaj». Pour ce qui est des Antilles, reportez-vous à l’ouvrage «La Version créole» de Raphaël Confiant (2001) aux éditions Ibis Rouge. Cet éditeur publie de nombreux ouvrages en créole et sur la culture créole. Vous pouvez vous reporter à son site avec lequel le nôtre est également lié.

3 octobre 2001

Bonjour
dans le cadre de nos recherches nous aimerions avoir quelques renseignements sur la Reunion.
Les reunionnais sont ils consideres comme une minorite dans l'UE?
Y a t il une integration communautaire et nationale?
Respecte-t-on leur culture et leur langue dans l'UE?
Nous vous remercions de bien vouloir nous repondre tres vite.

A bientot!
amandine payet

6 octobre 2001

Aux membres du GEREC-F
Je viens de recevoir le Guide Capes Créole intitulé "La fable créole" et je remercie vivement le GEREC-F de l'envoi de cet ouvrage que je vais lire avec plaisir et intérêt. Il ne fait nul doute que ce volume rencontrera un grand succès auprès de tous ceux qui s'intéressent aux langues et aux cultures créoles.
J'adresse à l'ensemble de votre équipe mes meilleures salutations ainsi que mes voeux de travail fructueux pour les autres travaux en cours.

 Dominique Fattier
 (maître de conférences Docteur d'Etat, Département de Sciences du langage, Université Paris X-Nanterre)

Réponse:

Le GEREC-F considère désormais qu’il existe deux grandes périodes dans le petit monde de la créolistique: l’avant-CAPES de créole (mars 2001 donc) et l’après-CAPES de créole. Dans la période d’avant toutes sortes de polémiques ont déchiré les créolistes, brisant ici des amitiés, ruinant là des efforts de plusieurs années pour constituer tel ou tel groupe de recherches (le GEREC est resté ainsi 4 ans durant en état de léthargie suite à une grave crise interne au milieu des années 80), transformant encore tel ou tel revue en instrument de revanche personnelle etc…

CETTE PERIODE EST TERMINEE.

Désormais, l’heure est venue de rassembler toutes les énergies et de surmonter toutes les divisions afin de réussir le CAPES de créole dont le premier concours se déroulera les 5 et 6 mars 2002. Dans cette optique, le GEREC-F s’est donné pour tâche de produire des «Guides de préparation au CAPES de créole» dont 2 sont déjà parus: «La Fable créole» de Jean Bernabé et «La Version créole» de Raphaël Confiant.
Une trentaine d’autres guides doivent être publiés par les membres des trois sections du GEREC-F (GEREC-F Matinik dirigé par Jean Bernabé; GEREC-F Guiyàn dirigé par Serge Mam-Lam-Fouck; GEREC-F Gwadloup dirigé par Juliette Sainton) mais aussi par des créolistes non-membres de notre groupe de recherches. Nous sommes donc intéressés par tout projet de votre part ayant trait à un guide permettant de mieux comprendre la langue et la culture créoles d’Haïti.

24 avril 2003
Bonjour,

Un petit mot pour vous dire que je suis activement ce qui se passe dans le monde créole. J'ai pu remarqué les importantes divergences d'opinions qui existent comme dans tout domaine à l'heure actuelle. Je suis d'origine antillaise par ma mère et donc ai la chance de parler le créole et d'être en partie (c'est ça le métissage) culturellement liée aux Antilles françaises. Donc tout m'intéresse de ma culture maternelle et de plusieurs manières différentes. Cependant, j'ai un peu l'impression que les problèmes liés au Capès créole ont tendance à faire tenir des propos parfois fortement limites en ce qui concerne la tolérance et l'acceptation de la différence, ce qui va, je crois, à l'encontre de la culture créole qui devrait se féliciter de sa diversité. C'est une ombre qui plane et il est assez dommage de voir qu'en voulant construire, des étapes déjà difficilement surmontées se détruisent. Les Capès créole devrait être une ouverture et non pas un rempart. C'est désagréable d'entendre des personnes dire qu'il devrait être résever aux créolophones natifs des Antilles ou d'ailleurs qui ne seraient pas des métros, des zoreil ou encore des blancs. Ces remarques vont loin!

Toutefois, j'espère que des solutions seront trouvées pour éviter à cette polémique de s'envenimer encore et de créer des pensées dangereuses pour la liberté chez certains. Il faut pouvoir promouvoir la langue créole et permettre aux créolophones comme à tous les ---phones de s'exprimer et de communiquer librement dans leur langue maternelle, mais le faut-il à n'importe quel prix?

Je vous remercie pour votre site qui me permet de rester très informée et pour la diversité de vos guides qui sont utiles, même lorsque l'on ne désire pas forcément passer un Capès!

Sincèrement, A.S.

Réponse:

Personne n'a jamais dit ni écrit que le CAPES de créole était réservé aux seuls créolophones. Le CAPES est un concours national français et est donc ouvert à toute personne française ou de nationalité française, comme le sont le CAPES d'anglais ou d'Espagnol.
Le conflit qui se déroule autour du CAPES de créole est très simple: il est lié au fait que ceux qui (le GEREC-F) pendant 6 ans se sont battus avec le Ministère de l'Education Nationale pour l'amener à créer ce concours de recrutement de professeurs du secondaire, se sont vus écarter du jury de celui-ci. Et cela par des gens qui, à Aix-en-Provence et à la Réunion avaient publiquement (dans la presse écrite et audio-visuelle) dénoncé le CAPES comme étant quelque chose d'inutile! Il s'agit-là d'une véritable escroquerie intellectuelle qui devait être dénoncée et qui doit continuer de l'être.

Cela n'empêche pas le GEREC-F de continuer à travailler puisque ses membres ont publié 11 (onze) Guides de préparation au CAPES de créole en seulement 2 ans. Les détracteurs-profiteurs du CAPES de créole d'Aix et de la Réunion peuvent-ils en dire autant ?