Ki Nov?
 
Guiyàn
Gendarmerie

Gendarmerie d'Apatou sur le fleuve Maroni.
La population y est majoritairement Bonis (Noirs-marrons). Actuellement, on compte environ 3600 habitants à Apatou, avec les campous (villages) avoisinants. Le seul moyen d'accès est le fleuve Maroni, véritable auto-route reliant les villages du fleuve (Maripassoula, Grand-Santi et Papaïchton pour les plus importants) à la bande côtière.
Source

Kiyapane le 1er Festival de Awala-Yalimapo

Samedi 26 juillet 2003 à Awala-Yalimapo, à partir de 12 heures jusqu’à l’aube.

ENTREE LIBRE.
UN EVENEMENT A NE SURTOUT PAS MANQUER!!!

"Le FESTIVAL INTERCULUTREL KIYAPANE DE AWALA-YALIMAPO participe à la construction de nouveaux liens culturels au sein de la société guyanaise, en créant un trait d’union entre les hommes et les femmes qui ont décidé de s’ouvrir à l’autre et de s’ouvrir sur le futur"

Information.

 

lafich kamalakuli mato 2003

KAMALAKULI MATO 4ième édition

aura lieu les 3, 4 et 5 juillet 2003 SIBONDJÉLÉ!

DÈRNYÉ NÒV KAMALAKULI MATO 4yenm bi
(Nouveautés de Kamalakuli Mato 4ièmeédition)
  • DJAL NETI: cette année le Festival invitera exclusivement des conteuses. Nous voulons ainsi rendre un hommage à ces femmes "passeuses" de tous temps et de toutes contrées (mères, grand-mères, tantes) qui, bien qu'étant peu présentes dans les grandes occasions de contes (lavéyé, bookode, epekodonon, veillées-contes...) ont toujours assuré avec abnégation leur rôle de transmission de la tradition orale auprès des enfants pendant que les hommes-conteurs "faisaient le spectacle". C'est elles qui ont préparé les oreilles et les bouches "des demains".
  • KRUTU KONT: paroles libres des conteurs, de lakour (l'auditoire) aura lieu sur eux, le conte, leurs envies, le devenir du conte, réflexions quant à une véritable politique culturelle pour le conte...etc.
  • KARBÉ-KONT: Lors des éditions précédentes, il nous a été reproché de ne pas assez "profiter" de la présence d'une telle diversité de conteurs, et surtout de ne pas penser aux enfants. Cette année seront proposées plusieurs animations pour enfants dans les maisons de quartier de Kamalakuli (Saint-Laurent du Maroni) et à Awala-Yalimapo avec toutes les conteuses invitées.

Festival International des Conteurs "Kamalakuli Mato 4yenm bi"
3, 4 ké 5 jwiyé 2003
Conteuses invitées "Kamalakuli Mato 4yenm bi"


Mémoires écrites / Mémoires orales des guyanes...

Conserver et valoriser à l’échelle régionale, les archives administratives, scientifiques et sonores.
10-15 JUIN 2003, CAYENNE, AUDITORIUM CCIG.

Trois jours pour
  • proposer une réflexion sur le rôle de l’histoire dans la société, à l’occasion de la Commémoration de l’abolition de l’esclavage,
  • permettre au grand public de découvrir les trésors méconnus du patrimoine écrit et oral guyanais.
  • offrir un espace de rencontre et d’échanges entre les professionnels du secteur culturel, les associations et les élus.

A l’occasion du 10 juin, journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage en Guyane, le Conseil général, en partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et RFO, a souhaité offrir un temps fort d’information, de réflexion et d’échange sur le rôle de l’histoire, de la mémoire et du patrimoine dans la société guyanaise d’aujourd’hui.

Alors que le questionnement sur le passé, les origines ou l’identité se fait plus aigu, que la demande d’information sur le contexte régional touche aussi bien les professionnels que le grand public, que l’enseignement de l’histoire et des cultures régionales sont désormais inscrits dans les programmes officiels, la richesse et la diversité du patrimoine écrit et oral de la Guyane demeure largement ignorées et inexploitées, le lien entre ce besoin de mémoire et les réponses que peuvent apporter les ressources documentaires existantes, trop rarement perçu.

Archives administratives vieilles de trois siècles, archives privées des familles, des associations ou des entreprises, archives scientifiques issues de l’activité des instituts de recherche implantés en Guyane depuis une cinquantaine d’années, constituent la mémoire écrite du territoire, mémoire qui se conjugue avec la tradition orale multiséculaire, aujourd’hui saisie par le magnétophone ou la caméra pour constituer les archives sonores et audiovisuelles des cultures guyanaises.

Quatre tables rondes animées par des élus, des spécialiste et des porteurs de projets permettront donc au grand public d’entrer concrètement dans cet univers encore mal connu, de découvrir que l’exploration du passé peut aussi devenir le ferment de la création artistique actuelle, et que la connaissance historique nourrit des programmes d’action aussi variés que la restauration des maisons créoles, la mise en valeur de sites touristiques, que l’héritage culturel est un potentiel pour le développement du territoire et pour son rayonnement international.

Des spectacles, des expositions, des “portes-ouvertes” à Cayenne et en communes complèteront ces journées dans un esprit convivial.

Programme détaillé: http://perso.wanadoo.fr/redris/HTML/journee_archives2.htm

 

4è Salon du Livre et du Multimédi@ de Cayenne

du 21 au 25 mai 2003 sur le thème «Voix du Sud»

http://www.acg.gf/salon_presentation.htm

Une quarantaine d’écrivains originaires d’Afrique noire, du Maghreb, des Caraïbes (Cuba, Guadeloupe, Martinique, Haïti), du Brésil et de la Guyane sont invités à Cayenne pour présenter leurs œuvres et participer aux différentes activités du Salon: conférences, tables rondes, café littéraire et rencontres avec le public et les scolaires.

Ce thème «Voix du Sud» symbolise cette nouvelle génération d’écrivains qui s’affirme depuis les années 90 et qui a tant à dire et à montrer. Tous ces auteurs nous parlent ici en Guyane, carrefour pluriethnique, société en mouvement où plus qu’ailleurs surgissent les racines vivantes de l’Afrique. Sur cette terre d’Amazonie française aux influences multiples, nous avons l’ambition de faire découvrir au public ces écrivains de grande qualité dont les œuvres investissent de nouvelles voies.

Lors du Salon un hommage sera rendu à l’écrivain guyanais Bertène Juminer récemment décédé, auteur de «Les Bâtards», «Au seuil d’un nouveau cri», «La revanche de Bozambo» etc..

Pour la première fois, le Salon du Livre accueillera le Salon de l’édition pédagogique organisé par le CRDP, lequel dans le cadre d’une journée professionnelle engagera la réflexion dans le domaine de l’apprentissage de la lecture dans la langue maternelle ou encore de la littérature de jeunesse en Guyane.

Comme à chaque édition, un accent particulier sera mis sur les activités destinées à la jeunesse. De nombreuses animations, ateliers et concours seront organisés afin de célébrer le livre et la lecture. Une trentaine d’interventions d’écrivains est programmée en milieu scolaire sur l’ensemble du territoire. Des expositions et des séances de cinéma viendront enrichir le tout.

Deux concours de lecture sont organisés en direction des scolaires:

  • le concours «Lire un pays, Brésil, Guyane, Haïti »
  • un défi-lecture associant 14 établissements du département qui donnera lieu à un Prix des jeunes lecteurs de Guyane

VOIX DU SUD - Hommage à Bertène Juminer

Liste des invités:

Raphaël Confiant (Martinique) - Ernest Pépin (Guadeloupe) - Jean Bernabé (Martinique) - Gisèle Pineau (Guadeloupe) - Monique Agenor (Réunion) - Leonardo Padura (Cuba) Prix des Amériques Insulaires et de la Guyane 2002 - Dany Laferrière (Haïti/Québec) Prix RFO du livre 2002 - Frankétienne (Haïti) Prix Carbet 2002 - Gary Victor (Haiti) - Ken Bugul (Sénégal) - Calixte Beyala (Cameroun) - Alain Mabanckou (Congo) - Emmanuel Dongala (Congo) - Florent Couao-Zotti (Bénin) - Kossi Efoui (Togo) - Abdourahman Waberi (Djibouti) - Yasmina Khadra (Algérie) - Jean-Luc Raharimanana (Madagascar) - Yves Chemla (France) - André Paradis (Guyane) - Bernard Montabo (Guyane)

Jeunesse:

Mimi Barthélémy (Haiti) - Ana Maria Machado (Brésil) - Susannah Haug Morales (Cuba) - Marie-Célie Agnant (Haiti/Québec) - Geneviève Dédé (Guyane)

Contact: Tchisséka Lobelt - 05 94 29 55 56 /cell. 06 94 23 90 12 - promolivreGuyane@wanadoo.fr

 

Le concours de lettres d'amour en créole guyanais

1er Concours de lettres d'amour en créole guyanais

A prémié bèt kon ran ka pasé Lagwiyann.
Zòt tout pouvé ékri, zòt tout pouvé participé!
A roun konkour pou tout moun!
Alòr sé moun-yan, zòt pé voyé nou zòt lèt asou lanmou!

21 mai 2003: Remise des prix au salon du livre de la Guyane.
Sé annan salon di liv Lagwiyann-an, ki nou ké di ki moun ki ganyen.

Vous avez jusqu'au 30 avril 2003 pour nous envoyer votre lettre.
Zòt pouvé voyé nou sa zòt ékri jis lé 30 avril 2003.

Un concours ouvert à tous.
A roun konkour pou tout moun.

Participez! C'est une première!
Vini ké nou! A prémié fwa sa ka fèt Lagwiyann!

Il vous suffit de nous envoyer une lettre d'amour en créole guyanais, sur une page maximum, en vers ou en prose. Tout le monde peut participer.
A pou zòt voyé zòt lèt lanmou kréyol, a sou roun sèl paj, tout moun pé vini.

 

Règlement

  1. L'ALCR Guyane (l'Association de Langues et Cultures Régionales de Guyane) organise un concours de lettres d'amour en vers ou en prose, en créole guyanais.
    Ce concours est ouvert à tous, sans limite d'âge.
    Les lettres ne devront pas excéder une page.
    Nou ALCR-a ka organizé roun konkour lèt lanmou annan Lang Kréyol Lagwiyann.
    Tout moun pouvé vini annan-l, pa gen piès laj pou jwé.
    Sé lèt-ya divèt fè asou roun sèl paj.
  2. Les participants doivent envoyer leur lettre le 30 avril 2003 au plus tard, au siège de l'association:
    Route de Montabo,
    Entrée Ifremeer
    97300 Cayenne
    ou à l'adresse: alcrguyane@caramail.com
    A pou zòt voyé nou zòt lèta nou ladrès lé 30 avril 2003 o pli ta
  3. L'ALCR Guyane s'egage à récompenser les 3 premiers gagnants dont les prix seront remis le 21 mai 2003, dans le cadre du salon du livre de la Guyane.
    Sé annan salon di liv Lagwiyann ki nou ké di ki moun ki ganyen. Sé trwa prémié moun ki ké ganyen ké trapé oun pri.
  4. De façon à ce que tout le monde puisse participer, aucune graphie particulière n'est exigée pour le créole guyanais, mais en vue d'une publication ultérieure, les lettres seront publiées avec la graphie utilisée par l'auteur et celle la plus communément répandue et acceptée, celle du GEREC.
    Zòt pouvé ékri kou zòt lé, ké manniè lékritir zòt lé é lò nou ké pibliyé sé lèt-ya, nou ké fè-l ké zòt pa lékritir, ké lékritir Jérek-a.

Association de Langues et Cultures Régionales de Guyane (ALCR GUYANE)


Colloque international: "Ecrire les langues de Guyane"

Du 9 au 11 mai

Le CELIA (Centre d’Études des Langues Indigènes d’Amérique, Unité Mixte de Recherche IRD / CNRS / Université Paris 7 / INALCO) et le GEREC-F (Groupe d’Études et de Recherche dans l’Espace Créolophone et Francophone) de Guyane, organisent avec l’appui financier de la DRAC Guyane, de l’IRD, du CNRS , de la DGLFLF et de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie et avec la participation de la Mission pour la Création du Parc de la Guyane, un Coloque International "Ecrire les langues de Guyane". Ce colloque se déroulera du vendredi 9 au dimanche 11 mai à l’Hôtel Amazonia.

La diversité linguistique de la Guyane (une dizaine de langues régionales selon le rapport Cerquiglini de 1999) constitue pour elle une richesse patrimoniale inestimable, un domaine d’étude inépuisable, et un défi pédagogique à relever.

Pour la majorité des langues régionales guyanaises (à l’exception du créole guyanais), la tradition écrite est très réduite mais jamais inexistante. Comme dans d’autres endroits du monde, le passage à l’écriture de langues jusqu’ici à tradition orale induit des problèmes d’ordre linguistique, sociolinguistique, politique, culturel, voire esthétique, qui apparaissent dans des débats souvent passionnés et passionnants.

Ce colloque "Ecrire les langues de Guyane", vise à faire le point sur l’état actuel des réflexions et des actions menées, ainsi que des projets en cours, dans ces diverses perspectives et sur divers terrains : presse, création littéraire, éducation, vie quotidienne…. Il réunira des représentants de secteurs professionnels qui ont à rencontrer les questions de langue et à se poser la question du passage à l’écrit : linguistes, auteurs et écrivains, journalistes, pédagogues, responsables d’associations culturelles et autres acteurs de la vie sociale.
Il comprendra des sessions plénières, où des conférenciers mettront en perspective les problèmes propres aux langues de Guyane dans une problématique générale et régionale, ainsi que trois tables rondes, où seront débattues des questions de normalisation graphique, de production d’écrit, et de traduction.
Il prolonge et approfondit la dimension proprement guyanaise d’une problématique nationale (Colloque « Les langues de France et leur codification » tenu en juin 2000 à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris), et se situe dans la ligne des recommandations sur la préservation et la valorisation du patrimoine linguistique de l’Outre-Mer, issues du colloque sur les langues régionales organisé en novembre 2000 par le CCEE de Guyane.
Un passage à l’écriture réussi des diverses langues de Guyane permet en effet la valorisation et la diffusion d’un riche patrimoine : il aide à la fois au recueil de la tradition et à la création d’œuvres nouvelles. Mais il contribue aussi au développement d’une réflexion rationnelle sur ces langues, et à travers l’intérêt intellectuel que celle-ci peut susciter, il favorise la connaissance et le respect mutuels des diverses composantes de la société guyanaise, faisant de sa diversité linguistique et culturelle un atout de développement.

 
 
 
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