La veuve noire

de Julénia Mont-Erarg

La veuve noire de Julénia Mont-Erarg
La veuve noire • Julénia Mont-Erarg • Éditions La Bruyère
2005 • ISBN 2-7500-0110-2 • 24,00 €

Devise, vaillante femme de décision, murmura un matin à l'oreille de son mari: "Nous devons partir. Quitter cette maison, cette région, cette île... Nous irons loin, loin, loin, si nous ne voulons pas mourir dans cette tourmente."

Cette famille était, depuis de nombreuses années, écrasée par une malédiction dont les manifestations se déclenchèrent un soir à partir d'une bizarre apparition dans le lolo qui améliorait sa condition. Dès lors, la vie fut bouleversée au point qu'elle ne se déroulait plus qu'à travers une succession d'échecs, de souffrances ayant pour effet l'annihilation même de chaque individu du groupe.

La force de l'Amour exercera-t-elle sa magie pour permettre à la maîtresse-femme, le potomitan, de réagir contre cette fatalité? Le salut pour nos sympathiques personnages se trouvera-t-il dans le voyage initiatique? Enfin les fils du destin qui, impitoyablement, s'acharnaient dans un projet de destruction, pourront-ils être brisés afin que le Soleil finisse par briller un jour pour ces derniers?

Ce roman fortement imprégné d'une atmosphère fantastique est cependant porteur d'un message d'espoir.

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La veuve noire est une fiction qui n'est que prétexte pour rendre hommage au courage des femmes Guadeloupéennes, potomitan de leur famille, qui ont la force d'endurer des souffrances sans jamais baisser les bras.

C'est aussi une réflexion sur la société guadeloupéenne au cours des années 1960, période des départs massifs vers la métropole, à la recherche du "bonheur". C'est enfin un message pour les jeunes autant que pour certains adultes à propos de la valeur du Travail dans la construction de la personnalité même de l'Homme et de la force de l'Amour dans la Famille.

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Julénia MONT-ERARG, de son vrai nom Monette ALIDOR JOTHAM est professeur de Lettres Modernes dans un lycée de la Guadeloupe, sa terre natale qu'elle affectionne particulièrement. L'enseignante n'a de cesse d'inculquer aux jeunes Guadeloupéens dont elle a en charge la formation, que la Dignité de l'Homme se trouve dans le travail.

 
 
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