Ayiti

Un soi-disant leader

Jean Erich René
 

Soi-disant est un adjectif invariable dont l'usage et l'orthographe prêtent souvent à confusion.

Ne dites pas: un soi-disant remède. Dites plutôt: un prétendu remède.

POURQUOI? PARCE QUE SOI-DISANT NE S'APPLIQUE QU'AUX PERSONNES JAMAIS AUX CHOSES.

  • Ex: Un soi-disant leader c'est à dire un homme qui se déclare leader sans jouir d'aucun leadership c'est à dire sans avoir des suiveurs, un phénomène politique courant en Haïti
  • Ex: Un soi-disant économiste c'est à dire un homme qui prétend être économiste sans avoir fréquenté aucun Centre de Formation en économie.

REMARQUE: Certains usagers ajoutent souvent un t à soi dans soi-disant. S.V.P observez bien l'orthographe de soi-disant. Il n'y a pas de t dans soi.

De plus soi-disant ne change pas au féminin et ne prend pas la marque du pluriel.

  • Ex: Des soi-disant médecins ont proposé une tisane contre le paludisme.
  • Ex: Une soi-disant infirmière lui a administré une piqûre, depuis lors il ne peut plus bouger sa jambe gauche. Dans les deux cas soi-disant reste invariable.
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Réactions

SOI-DISANT NE S'APPLIQUE QU'AUX PERSONNES JAMAIS AUX CHOSES." (Jean Erich René)

Pas toujours vrai. Car c''est "l'usage" qui crée la langue, pas toujours la logique.
Exemples:
"un soi-disant contre-poison " (Victor Hugo, Lucrèce Borgia, Acte I, scène 2)
"une monnaie soi-disant française" (Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, Tome 2, page 274)
et de très nombreux autres exemples dans les meilleurs auteurs. - Jacques Desmarais

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Jacques, Ils pêchent tous contre la grammaire. - Erich René.

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Jean Erich,
Pour la richesse des discussions: Petit Robert, Edition 1977:"La soi-disant libertée de pensée reste parfaitement illusoire"(GIDE) - roger jean

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Jean Erich,

Pour la richesse des discussions Petit Robert, Edition 1977: "La soi-disant libertée de pensée reste parfaitement illusoire"(GIDE). - Roger Jean

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Roger Jean,

D'accord on ne respecte pas souvent les règles de grammaire. Mes propos sont tirés de Grévisse. - Erich René

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Jean Erich René,

J'apprecie fort bien la qualité de vos jugements sur bien des sujets. Cependant, votre courte réplique à M.Jacques Desmarais me deçoit profondément. Dire que Victor Hugo et autres pèchent contre la grammaire, c'est aller un peu trop loin dans son désir d'avoir raison. Vous comprenez bien que  je me range du côté de Jacques Desmarais lorsqu'il dit, et je cite: "c'est l'usage qui crée la langue". Cela est tellement vrai qu'on arrive à avoir des variances dans une même langue. Aussi, l'anglais de l'Ondre est-il différent de l'anglais parlé en Amérique. Il en est de même pour le français de France et celui de la Suisse, etc. Nous sommes sans doute le seul pays francophone à ne pas adapter le français à notre propre culture.

L'Haitiens en général se sentent mieux lorqu'on dit de lui qu'il parle comme un Français. Il critique les Québécois à cause de leur accent. Bref, pour l'Haitien parler français, c'est parler comme un livre. Par delà de nos différend, je dois vous féliciter pour votre contribution exemplaire à ce forum.Vos sujets à caractère technique aussi bien que politiques sont excellents et participent à un changement qui se fait encore attendre en Haiti. Bien à vous. - Muradieu Joseph 

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Je la trouve excellente, cette remarque. Tout le monde peut en tirer profit.

Je saisis cette occasion pour attirer l'attention des perfectionnistes sur la règle suivante: En français, les noms de peuple s'écrivent toujours avec une majuscule : le Gaulois, les Francs, les Haïtiens; mais pas les adjectifs se rapportant à ces noms: le peuple gaulois, les peuplades franques, le peuple haïtien. Portez-vous bien ! - Jean Civil.         

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EXTRAIT du TRÉSOR de la LANGUE FRANÇAISE

SOI-DISANT, adj. inv., adv. et loc. conj.
I. Adj. inv. Qui passe pour ce qu'il n'est pas. Synon. apparent, censé, présumé, prétendu.
A. [En parlant d'une pers.] Qui se dit à tort être tel ou tel.
Quand les soi-disant amis du père Grandet venaient faire la partie le soir, elle était gaie, elle dissimulait (BALZAC, E. Grandet, 1834, p. 186). Ce soi-disant parvenu est un jeune prince qui rentre en conquérant dans son royaume et le rajeunit par son activité (DU BOS, Journal, 1924, p. 106).
B. [En parlant d'une chose (empl. critiqué)] Je vous préviens, madame, que je vous renvoie, en port payé, tous les soi-disant cadeaux que vous m'avez faits (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p. 53):

Mais il faut se résigner à ne rien apprendre d'elle [l'histoire] si l'on ne se décide à chercher dans son déroulement une action, (...) et qu'au lieu de la considérer selon ses soi-disant progrès, ses soi- disant reculs, ses prétendues intentions ou nos prétendus intérêts, on y cherche résolument ce rythme où l'esprit tantôt déterminé par ses événements, tantôt réagissant pour les organiser, ne joue qu'un rôle de régulateur, mais de régulateur unique. - FAURE, Espr. formes, 1927, p. 18.

Rem. 1. ,,Au départ, soi-disant ne pouvait se dire que des êtres doués de la parole et ne pouvait s'appliquer qu'à une qualité qu'ils s'attribuaient eux-mêmes: De soi-disant docteurs. Une soi-disant marquise. Les soi-disant héritiers. Si l'on s'en tient à ce sens premier, il est absurde d'appliquer soi-disant à des choses ou à des défauts: Une soi-disant expérience. Une soi-disant escroquerie. À cela on peut opposer l'évolution sémantique qui, pour bien des mots, les éloigne de leur sens premier (...) L'Académie elle-même a défini Empirique: Qui s'appuie sur une soi-disant expérience`` (HANSE Nouv.
1983, pp. 873-874).

2. Soi-disant reste inv. parce que disant est dans cette expr. un part. prés. ayant pour objet dir. soi (d'apr. GREV. 1986, § 641). On peut noter néanmoins dans l'usage mod. qq. ex. d'accords. Tous ces soi-disans modes optatif, impératif, interrogatif, dubitatif, ne sont que des locutions abrégées (DESTUTT DE TR., Idéol. 2, 1803, p. 197). Je n'accepterai en aucun cas qu'une soi-disante souveraineté extérieure vienne m'obliger à accepter une interprétation de la norme ou d'une norme nouvelle (SCELLE, Fédéralisme eur., 1952, p. 5). L'améthyste dans les mêmes conditions tourne au jaune d'or et devient une soi-disante «topaze dorée» (METTA, Pierres préc., 1960, p. 109).

II. Adv. Censément, prétendument.
A. [Modifiant un adj.] Ces sectes soi-disant universelles du chrétien et du musulman (VOLNEY, Ruines, 1791, p. 89). La langue soi-disant savante de ces prétendus adeptes (DESTUTT DE TR., Idéol. 2, 1803, p. 299).
B. [Modifiant un adv. ou un compl. circ.] Je me rappelle qu'on fusillait presque tous les matins, derrière le bastion saint-Jean, deux ou trois maraudeurs, soi-disant pour le bon exemple (ERCKM.- CHATR., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 106). [Il] travaille arbitrairement s'érigeant pour soi-même et soi-disant généreusement en l'honneur des travailleurs du bâtiment un auto-monument (PRÉVERT, Paroles, 1946, p. 255).
C. [Modifiant une prop.] Tout cela parce que, soi-disant, il aurait vu passer deux ombres sur la transparence d'un rideau! (COURTELINE, Boubouroche, 1893, II, 2, p. 63).

III. Loc. conj. avec valeur d'adv. de phrase, fam. Soi-disant que.
Prétendument. Soi-disant qu'elle ne pouvait pas rester sans Jimmy plus que huit jours et c'est déjà un mois que vous êtes là! (BOURDET, Sexe faible, 1931, II, p. 334).
Prononc. et Orth.: []. Inv. en genre et nombre dans les dict.
mod. ,,parce que disant est (...) un participe présent ayant pour objet direct soi`` (GREV. 1980, § 1894); mais variable autrefois:
fém. soi-disante ds DG (v. aussi SCELLE, loc. cit. et METTA, loc. cit.), masc. plur. soi-disants (RENAN, Drames philos., Eau jouvence, 1881, V, 5, p. 518; POURRAT, Gaspard, 1925, p. 263), soi-disans (DESTUTT DE TR., op. cit., p. 197), fém. plur. soi-disantes (CONSTANT, Journaux, 1805, p. 220). Prop. CATACH-GOLF. Orth.
Lexicogr. Mots comp. 1981, p. 273: soidisant. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1470 « [d'une personne] qui prétend être telle » (G. CHASTELLAIN, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 2, p. 9: duc de Bethfort, régent soy-disant de France); fin XVe s. (Mistere du siege d'Orleans, éd. V. L. Hamblin, 810: Charles, soy disant roy de France); av. 1659 accordé avec le subst. (TALLEMANT DES RÉAULX, Historiettes, éd. A. Adam, t. 2, p. 441: toutes les honnetes femmes, ou soy-disantes, abandonnerent Ninon); 1668 inv. (RACINE, Plaideurs, II, 5: sa fille, au moins soi-disant telle); cf. 1690 (FUR.: Se dit
au Palais quand on ne veut pas demeurer d'accord de la qualité de la partie adverse); b) 1765-70 « qui n'est pas ce qu'il semble être » (J.-J. ROUSSEAU, Confessions, VIII ds Œuvres, éd. B. Gagnebin et M. Raymond, t. 1, p. 362: la tourbe vulgaire des soi-disans grands et des soi-disans sages); 2. 1735-36 « [d'une chose] id. » (MARIVAUX, Paysan parvenu ds Romans, éd. M. Arland, p. 611: Tels étaient les agréments, soi-disant innocents de cet ecclésiastique); 3. ca 1830 loc. adv. (BÉRANGER, La Bonne fille ds Œuvres, Paris, Perrotin, t. 1, 1834, p. 41: Je sais fort bien... Que soi disant J'ai le ton trop
plaisant). Comp. de soi* et de disant, part. prés. de dire*. Fréq. abs. littér.: 498. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 453, b) 579; XXe s.: a) 777, b) 952. Bbg. QUEM. DDL t. 32. - ninus99

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Nous avons presque tous, nous Haïtiens, appris a parler le francais peniblement.On dirait les travaux
d'Hercule: la FAMEUSE DICTEE CINQ FAUTES CINQ COUPS DE BATON; profitons-en pour souligner l'approche technique médiocre et désuète de l'enseignement chez nous; le chagrin que nous causerent nos condisciples pour une mauvaise prononciation (bouche siret, bikri),o u pour une tournure peu elegante; Un ecolier fut ironiquement rebaptise: " Ti SITRON"; cette societé qui rejette ceux qui parlent peu ou pas du tout ZUZU; le complexe crée chez les victimes de cette complexité, n'est trop que pour tuer tout enthousiasme chez certains.

Il est a remarquer aussi que certains d'entre nous s'enorgueillissent plus que de raison; parcequ'ils ont
la chance de pouvoir parler: "LE BON FRANCAIS".Le bon francais?Qui peut pretendre connaitre touts les aspects d'une langue? Une affectation outrageante aussi trahit une mesure de megalomanie qui tend a jauger, ranger, esquiver les formes d'expression moins soignées.

Peut-on enfin se rappeler que le français reste quand meme pour nous HAITIENS une langue d'emprunt? RESTONS HAITIENS! Respectueuses et patriotiques salutations. - Jacques J. Garcon.

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"Un soi - disant service, soi - disant escroquerie

Une réunion soi - disant sérieuse ...

un esprit soi - disant bien forme…

d'une soi - disant entrevue exclusive…

la soi - disant humeur séminale…

Juste pour prévenir qu' un site Internet d' un soi - disant club…

La soi - disant indépendance…

Certains, déjà, s'inquiétaient d' un soi - disant silence qui, en réalité, consistait en une longue réflexion, difficile, délicate, douloureuse ... " bien a vous, - E.W.Védrine.

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Et maintenant, notre agronome est baptisé du nom de “Grevisse II”. - E.W.Védrine.

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Jean Erich René,

J'apprecie fort bien la qualité de vos jugements sur bien des sujets. Cependant, votre courte réplique à M.Jacques Desmarais me deçoit profondément. Dire que Victor Hugo et autres pèchent contre la grammaire, c'est aller un peu trop loin dans son désir d'avoir raison. Vous comprenez bien que je me range du côté de Jacques Desmarais lorsqu'il dit, et je cite: "c'est l'usage qui crée la langue". Cela est tellement vrai qu'on arrive à avoir des variances dans une même langue. Aussi, l'anglais de l'Ondre est-il différent de l'anglais parlé en Amérique. Il en est de même pour le français de France et celui de la Suisse, etc. Nous sommes sans doute le seul pays francophone à ne pas adapter le français à notre propre culture. L'Haitiens en général se sentent mieux lorqu'on dit de lui qu'il parle comme un Français. Il critique les Québécois à cause de leur accent.

Bref, pour l'Haitien parler français, c'est parler comme un livre. Par delà de nos différend, je dois vous féliciter pour votre contribution exemplaire à ce forum. Vos sujets à caractère technique aussi bien que politiques sont excellents et participent à un changement qui se fait encore attendre en Haiti. Bien à vous. - Muradieu Joseph

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À Monsieur Muradieu,

Il y a un français haïtien pourrait-on dire car il y a des particularités du vocabulaire propre à l'usage en Haïti. Ainsi le mot "la ligne" pendant un temps et parfois aujourd'hui désigne un taxi. Le déchoucage je crois est tristement crédité aux haïtiens pour avoir enrichi la langue française universelle. Je pense aussi à "être sur le béton" ou bien être sur le terrain (quand on s'adresse à la diaspora). Deux volumes de Vilaire Chéry (éditions Deschamps) disent des choses intéressantes à ce sujet. Dans ce sens les haïtiens devraient considérer le français comme leur patrimoine comme d'autres francophones le font.

D'ailleurs l'enrichissement lexical du créole pour une bonne partie (Védrine ne me contredira pas) continue à se faire à partir du français. La question de l'apprentissage du français est un problème d'ordre pédagogique mal résolu car nous avons une mentalité du "paraître" (parler pointu, zuzuter, employer des mots rares) que nous plaçons avant "l'être" (communiquer, articuler une pensée).

Beaucoup pensent que cela vient du français qui n'est autre chose qu'une langue et une langue n'a pas de moralité pas plus qu'un paysage quand nous le trouvons grandiose ou déprimant. Ce sont les haïtiens (du moins certains) qui se sentent méprisés quand quelqu'un parle ou ne parle pas français avec eux. Ce n'est pas la langue française. Je suis surpris de constater que des compatriotes qui se disent "cultivés" considèrent que c'est déchoir que d'enseigner le créole à l'école. La question de la langue en Haïti est parmi toutes celles que portons dans un profond brouillard. - ninus_99

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Entièrement d'accord Ninus.

Que ceux qui ont leur égo plus profond que le fleuve Artibonite jettent la langue française dans les poubelles. Moi je refuse de cracher sur deux siècles de patrimoine produit en français. A notre ami et distingué collègue Muradieu, je conseillerais la lecture du livre du linguiste Pradel Pompilus LA LANGUE FRANCAISE EN HAITI. Une mine d'informations sur tous les systèmes de la langue: phonologie, morphologie et syntaxe.Quoi qu'on pense, les Haitiens ont plié la langue française à leur génie. - Gérard Etienne.

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Jean Erich René,

J'apprecie fort bien la qualité de vos jugements sur bien des sujets. Cependant, votre courte réplique à M.Jacques Desmarais me deçoit profondément. Dire que Victor Hugo et autres pèchent contre la grammaire, c'est aller un peu trop loin dans son désir d'avoir raison. Vous comprenez bien que  je me range du côté de Jacques Desmarais lorsqu'il dit, et je cite: "c'est l'usage qui crée la langue". Cela est tellement vrai qu'on arrive à avoir des variances dans une même langue. Aussi, l'anglais de l'Ondre est-il différent de l'anglais parlé en Amérique. Il en est de même pour le français de France et celui de la Suisse, etc. Nous sommes sans doute le seul pays francophone à ne pas adapter le français à notre propre culture. L'Haitiens en général se sentent mieux lorqu'on dit de lui qu'il parle comme un Français. Il critique les Québécois à cause de leur accent. Bref, pour l'Haitien parler français, c'est parler comme un livre.

Par delà de nos différend, je dois vous féliciter pour votre contribution exemplaire à ce forum.Vos sujets à caractère technique aussi bien que politiques sont excellents et participent à un changement qui se fait encore attendre en Haiti. Bien à vous. - Muradieu Joseph 

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TERMES & VERSIONS:

un soi-disant leader : yon lidè k sou blòf; yon vòlèd pouvwa; yon pichis
un soi-disant prêtre : yon pè savann (yon sakristen mawon)
un soi-disant médecin : yon doktè fèy (yon fo doktè k degize ak blouz blan)
yon entelektyèl komokyèl : un soi-disant intellectual
yon prezidan popetwèl : un soi-disant président
yon ekonomis mawon : un soi-disant économiste
yon agwonòm ki pa konn fèy malanga nan lagrikilti : un soi-disant agronome

E.W.Védrine

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Quelques references importantes:

1) Interview: Emmanuel W. VEDRINE and Vilaire CHERY
http://www.palli.ch/~kapeskreyol/bibliographie/vedrine/chery.php#a

2) Dictionnaire De L'évolution Du Vocabulaire Français En Haïti (dans le discours politique, économique et social du 7 fev. 1986 à nos jours), Tome I [A-K, 2000, 204 p.), Tome II [L-Z, 2002, 316 p ). Éds.: EDUTEX. (‘Propros recueuillis par Rodney Saint-Eloi', Le Nouvelliste, lundi 18 déc. 2000) http://hometown.aol.com/ewvedrine/EV-Chery2.htm

3. LIY (var: laliy). n. Taxi. Voiture publique assurant le transport des passagers a l'interieur d'une ville. Nom munis de taximetre, les "liy" ou "laliy", a Port-au-Prince, transportent en meme temps plusieurs passagers a destinations differentes. Il fut un temps ou le cout de la course (a l'epoque 1 gourde 40 par personne) se doublait a partir de 7 heures du soir. Ce genre de traffic semble n'exister qu'a Port-au-Prince. On remarque toutefois quelques 'liy' ou 'taksi' au Cap-Haitien... A ce sujet, il n'est pas sant interet de rappeler que le mot 'taxi' se rencontre, avec la meme signification, dans d'autres langues, notamment l'anglais, l'espagnol, l'allemand, le neerlandais, le grec, le russe (taksi).
(ref) VEDRINE, E. W. 1995. PETIT LEXIQUE DU CREOLE HAITIEN. ISBN: 1-88-55
66-11-5. Oresjozef Publications. Massachusetts. - E.Védrine.

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Le sous - entendu:

«Vyèy Altagras pete 2 je nan tèt mwen! Mwen sèmante devan nasyon an e devan tout moun pou sèvi ak konstitisyon an kòm papye ijyenik, pou derespekte l an premye epi fè lòt sanzave derespekte l tou, pou yo derespekte dwa pèp ayisyen an epi pou nou travay nan dezinyon dekwa pou peyi a kontinye fè bak pou ranfòse okipasyon manch long lan pou dezonè pèp la. Sen Denden, ou menm ki patwon tout magouyè, ou va ban m kouray pou gouvène ak sajès pou m vòlè yon lòt fason.»

Serment du Président de la République d'Haiti : Tonnè Krazé'l . ..   Que le tonnerre l'écrase :  «"Je jure, devant Dieu et devant la Nation, d'observer fidèlement la Constitution et les lois de la République, de respecter et de faire respecter les droits du peuple haïtien, de travailler à la grandeur de la Patrie, de maintenir l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire." - E.Védrine.

Jean Erich René
mai 2005